Le président de Ngaoundéré University revient sur la participation de son équipe aux dernières Interpoules qui a vu son équipe rejoindre l’élite. Il évoque également les difficultés financières inhérentes à sa fonction. «Tout naturellement, c’est un sentiment de joie et de fierté qui m’anime. La fierté d’avoir atteint un objectif, que le club et ses dirigeants s’étaient bien fixé : la montée en D1 à l’issue de ce tournoi interpoules de Maroua et Garoua. Je remercie vivement tous ceux qui ont été à nos côtés pendant cette belle aventure sportive. (…) La Bible dit que Dieu nourrit toujours les veuves et les orphelins. Nous n’avons rien reçu comme contribution financière venant de la province, ni des élites et autres mécènes. Heureusement, il y a cette manne venue du partenaire de la Fecafoot et cette décision de prendre en charge le transport de l’effectif. Le reste, c’est de la débrouille. (…) Nous avons à notre niveau opté jouer franc jeu avec les enfants. On les a fait comprendre qu’il n’y avait pas vraiment de l’argent à leur donner comme c’est le cas dans certaines formations venues dans cette compétition avec plus d’une quinzaine de millions en poche. Nous nous sommes sacrifiés pour leur donner ce qu’on avait en main, beaucoup on compris la situation et ont vite fait de ne penser au football. Bien évidemment il y en a qui n’ont pas voulu l’entendre de cette oreille et ont claqué la porte. (…) L’avenir d’un club tourne autour de sa survie. Pour survivre il faut de l’argent. Ngaoundéré University Football Club voit ainsi ses charges financières s’alourdir des la saison prochaine.
Je vais me tourner aussitôt vers la recherche des fonds, c’est vital pour nous. C’est donc le lieu pour moi d’inviter les sponsors et autres mécènes à venir nous rejoindre, la porte est grandement ouverte.»