Une assemblée générale extraordinaire a été convoquée pour samedi prochain. Les clubs qualifient les points inscrits à l’ordre du jour de diversion et n’entendent pas valider l’ordre du jour.
La sérénité est loin d’être de retrouvée entre le Général Pierre Semengue, le président de la Lfpc et les équipes réunies au sein de l’Association des clubs d’élite du Cameroun (Acec). Une assemblée générale extraordinaire de la Lfpc a été convoquée pour le samedi, 23 février prochain à Yaoundé, par le Général Pierre Semengue. Soit, le jour où se dispute la troisième journée du championnat Mtn Elite Two et la veille également de la troisième journée de Mtn Elite One. Trois points sont inscrits à l’ordre du jour des invitations adressées aux présidents de clubs : l’appel des membres dès 10h00, le pourvoi des sièges vacants du Conseil d’administration et les divers.
Du coup, les membres du bureau se sont réunis mardi soir à Yaoundé. Si rien n’a filtré des résolutions prises au cours de cette rencontre, nos sources indiquent qu’une « autre guerre » pointe à l’horizon entre le président de la Lfpc et les clubs. Les responsables de clubs trouvent en ces points inscrits à l’ordre du jour une diversion. Les présidents de clubs indiquent qu’il y a mieux à faire que de chercher à pourvoir des postes au Conseil d’administration. « Le président de la Ligue oublie l’essentiel. Les clubs attendent les subventions et les équipements et il évoque un sujet pour régler ses comptes. Nous disons qu’il n’y a pas urgence en la demeure et il n’a pas qualité pour nommer un membre au Conseil d’administration ».
La bataille au TkKC aussi n’est pas terminée
« Nous n’allons pas adopter cet ordre du jour », promet un président de club que nous avons joint au téléphone. Et un autre d’Elite One d’ajouter : « Le président de la Ligue n’a pas qualité pour pourvoir au remplacement des membres du Conseil d’administration. Il a été nommé au même titre que ces membres et n’a aucun pouvoir de les remplacer ». Ils trouvent que l’objet de cette Assemblée générale n’est pas l’intérêt des clubs. « C’est toujours la guerre de Tonnerre de Yaoundé qui continue. Tonnerre occupait une des places réservées aux clubs de Mtn Elite Two au Conseil d’administration de la Ligue. Maintenant que Tonnerre est monté en Elite One, il (le président de la Lfpc, ndlr) veut le remplacer sans le récupérer en Elite One. Or, il y a déjà Canon, Union, Coton, Yosa et Njalla Quan. Lui, c’est son combat avec le patriarche. Il essaye de faire la diversion et les présidents de clubs ne seront pas d’accord. C’est Onambelé Zibi qu’il vise à remplacer », tranche ce président de club.
L’on se souvient que la rencontre « de réconciliation » convoquée quelques jours après le début du championnat Mtn Elite One, par le président de la Lfpc entre les dirigeants de Canon et Tonnerre avait échoué. Emile Onambelé Zibi, le président de Tonnerre et Céline Eko, la Pca de Canon ne s’était pas présentés à la Ligue pour négocier une entente avec les autres factions dissidentes de leurs équipes.
Antoine Tella à Yaoundé