Le président de Racing de Bafoussam a pour objectif de redonner à son équipe l’image qu’elle avait dans les années antérieures.
Quelle est votre réaction à la suite de cette montée en Ligue 2 ?
Après 14 ans d’enfer en division régionale, nous voici en élite et vous comprenez que nous sommes joyeux d’avoir donné le sourire à tout un peuple.
Après le match nul du premier match, vous étiez sous pression. Quel discours avez-vous tenu à vos joueurs pour ce dernier match victorieux face à Renaissance de Guider ?
Au premier match, nous avons été surpris par le résultat, parce que les gars avaient relâché un peu alors que nous menions par 2 buts à 0. J’ai demandé simplement aux gars de tout faire pour gagner en marquant le plus de buts que l’adversaire, même si le score va être de 20 buts à 19 ; l’essentiel étant la victoire. Ce match était comme une finale où il fallait un vainqueur et ça été Racing.
Après cette montée, quel sont vos chantiers immédiats ?
Une réorganisation de Racing club de Bafoussam, renforcer l’équipe et être davantage plus professionnel, avoir des encadreurs compétents, ne pas permettre aux aventuriers de venir s’essayer à ce niveau où l’équipe se trouve. Nous devons être très sérieux pour conduire cette équipe vers les cimes du football au Cameroun. Il est légitime de dire qu’avec une bonne restructuration du club, que nous pourront rapidement passer en Ligue 1.
Quels sont vos moyens pour atteindre ces objectifs ?
Je traîne derrière moi près de 25 ans d’expérience dans la gestion d’une équipe de football et je sais ce qu’il faut faire. L’essentiel est que les gens suivent et apportent des critiques positives ; que l’on sache que cette équipe est en train de se chercher. Elle n’est pas une banque où les gens vont aller se servir. Il faut faire des sacrifices pour le club et attendre que Racing grandisse. Comme on sera une société anonyme à objet sportif, je crois que tout se dessinera seul.
Entretien mené par Antoine Tella à Yaoundé