Je regrette d’être parti du Caïman Football club de Douala. J’ai raté ma mission en tant que président au sein de cette équipe. Je voulais qu’après Coton sport de Garoua, que l’on parle de Caïman où règne le professionnalisme avec une organisation que j’avais commencée à mettre en place.
Petit Pays était le soleil pour le football camerounais, j’ai voulu commencer par Caïman. Hélas mon ambition n’est pas allé loin. Ça me fait mal de savoir que Caïman est à la traîne, surtout quand j’ai voulu qu’il soit champion du Cameroun ou tout au moins dispute les compétitions continentales africaines. Ils ont poussé leur manque d’amour très loin. On m’a servi une citation directe, un exploit direct afin que je remette les équipements de Caïman que moi-même j’ai achetés.
Ils ont viré mes jeunes frères de l’équipe. Ça frise la haine. Ça me fait mal aujourd’hui de voir que cette équipe n’a pas d’équilibre. Les joueurs manquent de calories, les primes ne sont pas payées… A mon époque, les choses étaient réglées comme du papier à musique. Pour que je revienne dans cette équipe, seul le chef sawa peut me le demander et non l’actuelle équipe qui dirige Caïman. Il faut tout nettoyer. J’avais amorcé un travail dans ce sens. Pour la montée de Caïman en division d’élite, j’ai casqué 120 millions Fcfa. Je n’ai plus de contact avec les joueurs car je ne suis plus dans le Caïman. Seulement, de temps en temps, les joueurs viennent me voir pour exposer leurs problèmes. Le joueur, Priso France, victime d’une blessure grave, une double fracture, a été abandonné à lui-même. De surcroît, il est orphelin. Aucun membre du Caïman n’a réagi. J’ai dépensé 700 mille Ffca.