Malgré le leadership du préfet du Ndé, la médiation va aller dans tous les sens. Le groupe constitué par les têtes de proue que sont Zacharie Wandja, ancien PCA nommé qui n’a jamais accepté son limogeage, Eric Aimé Niat, Mr Celestin Ketchanga, par ailleurs dirigeant de Botafogo FC qui a été reversé en division 2 régionale au terme de la saison 2017, et Jules-François Famawa souhaite simplement que l’on se transporte, sans aucune résolution, dans la salle des réceptions d’un hôtel de la place. Le préfet comprendra les raisons quelques minutes après son arrivée dans le lieu dit.
Et pourtant, le préfet, Mr Oumarou Haman Wabi, avait ouvert le dialogue pour une cohésion entre l’équipe de Chantal Lewat, présidente du CA de Panthère Sportive du Ndé SA et celle de Jules François Famawa qui souhaite gérer l’équipe. Les échanges qui se sont déroulés à la préfecture sont restées stériles. Dès l’ouverture des travaux de l’assemblée, le message des chefs traditionnels sera loin d’être celui attendu, et n’a certainement pas été dans le sens de l’apaisement. Le Chef Bahouoc, a donc lancé les hostilités et a déclaré que « ce que nous voulons, c’est une nouvelle équipe avec laquelle nous devons travailler. On a évalué qu’il nous fallait à peu près entre 250 et 300 millions« . C’est donc ces quelques mots qui vont faire dérailler l’ensemble des travaux de l’assemblée générale. Comment le Roi Bahouoc, vraiment pas qualifié en expertise des questions de football a t-il fait pour arriver à ce budget prévisionnel? Pourquoi une marge de 50 millions entre les deux chiffres? Que cache cette déclaration de ce gardien de la tradition ? Qui se cache derrière le chef traditionnel ? Les soupçons ont donc tôt fait d’être portés, surtout qu’après ces déclarations, Sa Majeste Roger Nkemayou souhaitait en finir au plus pressant en offrant au groupe de Jules François Famawa un mandat l’autorisant à prendre en charge l’équipe au mépris de la légalité en la matière. Mais, la Présidente du Conseil d’Administration, Mme Chantal Lewat, mais surtout Mme Courtes, le maire de Bangangté, vont expliquer avec force détail comment l’on opère dans une société de droit. Panthère, enregistré comme société depuis 2010 selon la réglementation OHADA, ne peut se muer en une autre société sans préalablement respecter la législation en vigueur. Cela ne se fait surtout pas en une seule journée. Le reportage de notre confrère de Canal2 Info illustre dans les détails, ce qui s’est joué au cours de cette réunion.