L’entraineur de la Panthère sportive du Ndé a rendu son tablier hier. Il accuse l’immixtion du conseil d’administration, et plus particulièrement celle de la présidente, Célestine Ketcha Courtes dans le travail de l’encadrement technique. Les dirigeants de la Panthère pensent quant à eux que le coach Dieudonné Sandjong n’a pas faire face à la pression qui inhérente aux clubs populaires comme Nzuimanto.
La Panthère Sportive du Ndé offrait son hospitalité dimanche à Sable de Batié. Son entraineur se trouvait dans les travées du stade Omnisports Ahmadou Ahidjo où il assistait au derby régional entre le Canon et Renaissance de Ngoumou. Joint à la fin du match, le technicien n’a pas fait dans la dentelle: » J’ai décidé de démissionner. Je ne peux pas supporter l’immixtion de la présidente ».
Le successeur de Louis Paul Mfedé sur le banc de touche de Nzuimanto va d’ailleurs nous brandir la lettre qui a provoqué son courroux. C’est qu’il y a quelques jours, Célestine Ketcha Courtes lui envoyait une lettre dans laquelle se trouvait une injonction à l’intention du staff technique, celle de lui communiquer avant chaque match la liste des 18 joueurs pour appréciation avant la publication.
Dieudonné Sandjong (commissaire de police dans le civil) aurait donc très mal pris la chose. » Je ne peux pas accepter cela, aucun entraîneur ne peut l’accepter. Je suis le seul responsable surtout lorsque l’équipe ne gagne pas. Je préfère donc me retirer », nous confiera t-il.
Dans l’incapacité de joindre la présidente Célestine Ketcha Courtes donc le téléphone est resté fermé toute la soirée, nous avons eu un responsable du bureau directeur qui pense que Dieudonné Sandjong s’est trouvé une raison, ne pouvant supporter la pression populaire d’un club comme la Panthère.
Pour remplacer Dieudonné Sandjong, le nom d’Alexandre Belinga, qui vient de démissionner de l’Unisport, circule. Certains indiquent qu’avant même de quitter le club du Haut Nkam, les contacts étaient bien avancés avec la Panthère et que sa démission n’était qu’un fallacieux alibi.
Guy Nsigué à Yaoundé