Hilaire Momi, l’attaquant international centrafricain, est retourné samedi à Garoua afin de réintégrer Coton Sport, son club professionnel.Aux abonnés absents depuis plus de deux semaines, Hilaire Momi a fait sa réapparition samedi dans l’effectif de Coton Sport de Garoua.
Parti au pays natal pour, disait il, des problèmes de famille, l’international centrafricain avait refusé de regagner son club en signe de protestation contre ses employeurs. Ces derniers refusant de le libérer cet été pour un club professionnel en Europe, notamment Auxerre qui l’avait sollicité.Lassé d’attendre de le voir revenir, Denis Lavagne, le manager général du club champion du Cameroun, avait saisi la Fécafoot pour lui signifier la suspension du joueur jusqu’à nouvel avis. Avec le retour de l’artificier, cette suspension reste-elle maintenue ? « On va voir, j’ai eu une discussion ce dimanche matin avec lui. Froidement, on va prendre la décision qui s’impose. J’ai besoin de joueurs 100% bien dans la tête. Si on se rend compte qu’on peut poursuivre l’aventure avec lui, tant mieux. Dans le cas contraire, on avisera », a indiqué le technicien français.
Suspension
Suspendu deux matches à la suite d’un carton rouge direct reçu face au Raja Casablanca lors de la première journée des poules de la Ligue des Champions Orange, Hilaire Momi a déjà purgé la totalité de sa suspension. Si ses dirigeants et le joueur fumaient le calumet de la paix, le buteur pourrait signer son retour dimanche prochain à Garoua contre les Soudanais d’El-Hilal, dans le cadre de la 4ème journée de la C1 africaine. Une étape qui marque également la première journée de la phase retour.Au terme de la manche aller, Coton sport de Garoua a terminé avant dernier du groupe A avec un point engrangé sur les neufs possibles. « Tout n’est pas encore perdu parce que si nous parvenons à gagner au moins huit points pendant la phase retour, on a des chances de se qualifier pour le second tour » espère Denis Lavagne. « Pendant les matches aller, surtout ceux joués à Casablanca et à Khartoum, les décisions d’arbitrage nous ont été défavorables. On espère qu’au retour, les choses vont changer », accuse le seul technicien en chef blanc du championnat national de première division.
Nana Paul Sabin