Le sélectionneur camerounais s’exprime sur la préparation de son groupe, à quelques heures du décollage pour la Jordanie où les Lionnes U17 qu’il entraîne, vont prendre part à leur première Coupe du monde avec l’ambition de passer au moins la phase de groupes.
Avant de mettre le cap sur la Jordanie, quelle promesse faites-vous au peuple camerounais ?
Avec cette cérémonie de bénédiction qui s’est tenue aujourd’hui, nous sommes sûrs que nous allons avec tout le soutien du peuple camerounais. En retour, nous tenons le même discours depuis beaucoup de temps. C’est cette promesse d’honorer le pays, de donner tout ce que nous avons comme capacités physiques, cognitives et intellectuelles, pour ne serait-ce que passer le premier tour. C’est notre objectif, sinon aller le plus loin possible en Jordanie.
Etes-vous suffisamment préparer pour atteindre cet objectif ?
C’est un peu comme un examen qu’on prépare. C’est le jour de l’examen, après la première épreuve qu’on saura si on a été prêts ou pas. Mais, je puis quand même vous dire que nous avons donné le meilleur de nous-mêmes pour être prêts. Donc, si on s’en tient aux rencontres de préparation que nous avons effectuées, on peut dire que nous sommes prêts. Mais, ça reste quand même des rencontres amicales qui sont très différentes de la compétition.
Des matchs amicaux au cours desquels vos joueuses ont inscrit des dizaines de buts. Est-ce que ça ne risque pas les mettre dans une supériorité apparente avant la compétition ?
Non, Non ! C’était pour nous une mise en confiance beaucoup plus au niveau des attaquantes. Il y en a qui ont marqué beaucoup de buts. Il y a aussi eu un dernier match qui s’est soldé par un score de parité. Je pense que ces résultats nous permettent de revenir un peu sur terre si jamais nous étions dans cette euphorie-là. Nous sommes conscients que c’est des matchs de préparation, ça n’est pas la compétition.
Avez-vous suffisamment des informations sur vos adversaires de la phase de poules ?
Ce sont des équipes qui jouent très bien au football sur le plan technique. Des équipes bien tactiquement qui sont, les habituées de la compétition. Au niveau de l’expérience et de la maturité, elles partent avec un avantage par rapport à nous. Mais, nous avons aussi nos atouts que allons développer.
Laquelle d’entre elles redoutez-vous le plus ?
Nous respectons tous nos adversaires. Le Venezuela semble le moins fort des deux autres mais est quand même champion d’Amérique latine. C’est forcément une valeur. Le Canada est un peu le model dans le football féminin, et l’Allemagne se présente comme l’hyper-favorite du tournoi, mais je pense que nous n’avons pas d’adversaires prioritaires. Si non, c’est les premiers matchs qui nous sont très importants.
Propos recueillis par Arthur Wandji