Président de la nouvelle Commission électorale à la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc), il présente les défis qui attend l’organe dont il a la charge.
Peut-on avoir une idée de votre planning ?
Pour l’instant, nous n’avons pas encore de programme. Après notre installation, je vais convoquer dans les jours qui viennent tous les autres membres des commissions électorales et en concertation avec le président de la Ligue, établir un programme de travail. Nous venons de recevoir les textes. Nous allons prendre du temps pour les étudier méticuleusement avant de publier un planning des différentes activités qui vont ponctuer notre mission dans le processus électoral à la Lfpc.
Le président de la Ligue étant candidat à sa propre succession, ne court-on pas le risque que son statut de candidat ait une incidence négative dans l’accomplissement de votre mission ?
Je ne pense pas. Monsieur Pierre Semengue en cette année électorale est désormais ancien président de la Ligue et a tous les droits de déclarer sa candidature comme d’autres camerounais peuvent également le faire. Il revient donc aux membres de la Commission électorale de rester transparents, de travailler en toute neutralité et faire en sorte que les vrais candidats soient élus dans leurs différents postes en conformité avec ce que disent les textes. C’est vous dire que ce n’est pas possible que le président de la Lfpc ait une certaine influence sur nous.
Quand on sait que le problème des élections au Cameroun est toujours sujet à controverse et matière à contestation, comment comptez-vous procéder pour éviter ce cafouillage ?
C’est simple. Vous n’avez qu’à jeter un coup d’œil sur la composition de la Commission électorale que j’ai l’honneur de diriger. Vous verrez qu’il n y ‘a que des magistrats chevronnés ; des juristes qualifiés. Tous jouissent d’une expérience avérée et des connaissances requises dans l’exercice de leurs tâches. Notre mission c’est de conduire un processus électoral à la lumière des textes de la Ligue de football professionnel. Si on le fait en toute équité, en toute transparence et en toute neutralité, je ne vois pas d’où viendront des éclats de voix et la contestation. Nous sommes là pour veiller à l’application des textes. C’est tout.
Partir du Tcs où vous avez à faire à des fossoyeurs de la fortune publique pour gérer les affaires d’élections dans le football est-il chose aisée ?
On ne devait pas aller chercher sur une autre planète ou dans un autre pays des magistrats exclusivement chargés du football pour conduire cet organe. La Ligue a fait avec des illustres magistrats que le Cameroun dispose de qualifiés. Nous sommes conscients qu’aucune œuvre humaine n’est aisée certes. Mais, les membres de Commission doivent juste travailler en toute quiétude et en toute transparence, sans avoir peur de quoi que ce soit. Le tout, je vous l’ai dit, réside dans l’application scrupuleuse des textes. Nous devons ainsi travailler d’arrache pied pour donner le meilleur de nous-mêmes.
Propos recueillis par Christou DOUBENA