Vainqueur de la champion’s league africaine en 2009 avec le Tout Puissant Mazembé de la Rdc, le technicien congolais est depuis peu le nouveau patron du banc de touche de Feutcheu FC. Grâce au tournoi de la Fraternité, il dit avoir eu idée plus claire sur le football camerounais et sur le niveau réel de son équipe à quelques jours du démarrage du championnat national Elite One.
Comment justifiez-vous votre défaite en finale du tournoi de la Fraternité ?
Il nous a manqué de la concentration, puisque nous perdons aux tirs aux buts. Nous avions la chance de scorer des buts décisifs, mais on a raté et l’équipe d’en face qui jouait à domicile a fait montre d’un bon mental. Dans on a joué un match bien organisé et bien structuré. Pour la suite, nous savons ce qu’il nous reste à faire ; notamment au niveau de la finition.
Quelles sont les leçons que vous tirés de ce tournoi ?
Dans la phase de la préparation finale, nos joueurs ont semblé fatigués, mais ils avaient beaucoup d’engagement. Je découvre le football camerounais qui est très physique, où on joue très direct. Nous savons donc quoi faire pour le championnat.
Qu’est-ce qui peut justifier le fait d’aller de la Rdc où le niveau du championnat est nettement au-dessus de celui du Cameroun ?
Un championnat est un championnat. Le Cameroun reste un pays qu’on craint. Tout le monde a peur du Cameroun. Ça me surprend que vous n’ayez pas confiance au championnat camerounais. C’est vrai qu’il y a des failles que l’on a pu observer pendant le Chan (Maroc 2018). Le Cameroun a besoin de relever son niveau et cela passe par ce type de tournoi.
Quel est le discours que le président Feutcheu a tenu pour vous convaincre à signer avec son club ?
J’étais libre ; j’étais directeur technique d’un club qui joue la Ligue nationale en Rdc. Venir au Cameroun, c’est un challenge. J’ai été au Rwanda où j’ai fait de bons de résultats et quand j’ai eu ce privilège de venir au Cameroun grâce aux ambitions du président Feutcheu d’avoir un entraineur congolais, je n’ai pas hésité. C’est Dieu seul qui sait ce qui va arriver pour nous.
Quelles sont ambitions sur le banc de touche de Feutcheu FC ?
Nous voulons aller de l’avant, gagner des matchs et bien jouer comme nous l’avons fait pendant le tournoi de la fraternité.
Peut-on avoir une idée sur l’ossature de Feutcheu FC ?
Nous avons fait ce qu’il fallait. Les joueurs qui se sont exprimés pendant ce tournoi sont ceux qui seront avec le club. Nous sommes prêts pour démarrer la saison. Les absents comme Tchébemou et autres sont là. Ils s’entrainent et je pense commencer avec un groupe de jeunes qui s’entrainent ensemble depuis plus de deux mois et qui ont besoin de se faire connaitre.
Propos recueillis par Gaël Tadj, à Dschang