La finale des barrages dans la région de l’Ouest, s’était achevée en queue de poisson la saison dernière. Du fait d’un incident d’une rare violence qui avait déclenché à quelques minutes de la fin du match opposant Renaissance du Noun à As Menoua, alors que l’équipe du Noun était menée (2-1). Le 2 novembre 2015, la commission d’homologation et de discipline de la ligue régionale de football de l’Ouest s’était réunie. Outre l’homologation du match sur le score acquis sur l’aire de jeu, elle n’avait pas été tendre envers les fauteurs de trouble.
« Attendu que des rapports circonstanciels des officiels et des constats des observations faits par les membres de la commission présents au stade, il appert que les supporters de Renaissance Fc, sous l’instigation des nommés Mbouombouo et Njoya Saïd, respectivement directeur sportif et entraineur de Renaissance Fc du Noun, ont non seulement envahi l’aire de jeu, mais aussi et surtout ont perpétré des actes de vandalisme marqué par des jets de projectiles, destructions des chaises, du matériel de sonorisation, des grilles de sécurisation de l’aire de jeu et des différents portails du stade, emportant même au passage plusieurs chaises et ce à la 90ème minute après que le 4ème arbitre ait signalé 4 minutes de temps additionnel », observait la commission. Et, « les nommés Mbouombouo et Njoya Saïd, respectivement directeur sportif et entraineur de Renaissance Fc du Noun, instigateurs des faits décriés », étaient suspendus à vie de toute activité organisée par la Fécafoot et ses démembrements, conformément aux dispositions des articles 85 du code disciplinaire de l’instance faitière du football camerounais, 14 du règlement du championnat régional de l’Ouest et 63 des statuts types de la ligue régionale de l’Ouest.
Quant à l’équipe en question, elle était simplement condamnée à la restitution du prix des biens détruits évalués à la somme de 3 000 000 Fcfa, conformément aux dispositions de l’article 63 al 1(a) des statuts types de la ligue régionale de football de l’Ouest. L’affiliation de cette équipe à la prochaine saison sportive, précisait la commission, était subordonnée au paiement intégral de cette somme. Visiblement, les dirigeants de Renaissance ne peuvent pas se conformer. A quelques jours de l’ouverture de la saison, ils ont préféré se mettre à l’écart.
Gaël Tadj