La date du démarrage de la troisième édition du championnat de football professionnel du Cameroun connaitra selon toute vraisemblance un report. Devant débuter le 18 janvier prochain à Bamenda, le démarrage des championnats de football d’Elite pourrait être décalé de deux semaines, soit le 03 février 2014. A l’origine de ce report, on évoque le retard dans la préparation des clubs
«Vous voyez que les clubs ne sont pas prêts, et tous les problèmes que nous avons eus. Il faut s’organiser pour bien démarrer», précise Thérèse Manguele, la Secrétaire Générale par intérime de la Ligue de Football Professionnelle du Cameroun (LFPC). Selon elle, les raisons pécuniaires seraient également à l’origine de cette prorogation : «Le problème est celui du financement. Il n’y a pas d’argent, or Joseph Owona (le président du Comité de normalisation de la Fécafoot, Ndlr), a déjà entériné l’idée des championnats à 18». Ce manque d’argent peut s’expliquer par le retrait de la société de téléphonie qui se chargeait de financer les championnats d’Elite au Cameroun.
Il fallait s’y attendre…
Le président de News Stars de Douala, Faustin Domkeu, détracteur de la première heure d’un championnat à 18 ou 19 avec la possibilité de l’intégration de Bamboutos de Mbouda, précisait dans une interview récente qu’il nous a accordé que « s’il faut lancer (le championnat) dans le respect des règles de l’art, je pense que le 18 janvier ne parait pas réaliste. »
Il y avait des préalables à observer avant un éventuel démarrage : « Il faut convoquer l’assemblée générale qui est statutaire pour qu’on puisse régler toutes les questions avant le démarrage du championnat, valider le règlement du championnat, présenter le calendrier, présenter le règlement financier de la Ligue de football professionnelle. Tout ceci doit être adopté avant le début du championnat. »
En trois ans de professionnalisme, aucune saison n’a débuté sans connaitre de reports. Pourtant, la professionnalisation d’un championnat passe entre autre par le respect strict de son calendrier.
Par James Kapnang