Dans l’après-midi d’hier, dimanche 28 septembre, les présidents de clubs du championnat national de football Mtn Elite One n’ont pas pu se réunir comme ils le souhaitaient, à l’hôtel Bano palace situé au quartier Akwa dans la capitale économique.
Dès leur arrivée sur les lieux, les membres de l’Association des clubs de première division (Acpd) sont froidement accueillis par des éléments de la police venus du Groupement mobile d’intervention (Gmi) n° 2. Ces derniers leur intiment l’ordre de ne pas entrer dans la salle des conférences qu’ils avaient réservée pour la circonstance. Toute personne qui ne rebrousse pas directement chemin est brutalisée par ces policiers déchaînés comme des chiens enragés.
Chassés de l’hôtel, les présidents de clubs de Mtn Elite One sont sollicités par les hommes de médias présents sur les lieux, pour des réactions. Les policiers s’opposent aussi à ceci. Les journalistes sont bousculés. Les matériels de travail de certains d’entre eux sont confisqués. Un confrère de Camfoot.com, venu de Yaoundé, supplie en vain pour qu’on lui remette son dictaphone. Deux employés du groupe Equinoxe (une journaliste et un cameraman) dont les appareils de travail ont été pris sont embarqués. Ils seront libérés quelques minutes plus tard. Au moment où nous allions sous presses, aucun des matériels de travail confisqués aux journalistes n’avaient encore été restitué.
En effet, la soldatesque est, à en croire nombre de policiers (en civil ou en tenue) présents sur les lieux, en train de mettre en exécution une instruction du gouverneur de la province du Littoral. Celui-ci aurait été saisi par le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep) Augustin Thierry Edjoa, pour interdire la tenue de la réunion des présidents de clubs de Mtn Elite One. Ceux-ci voulaient en fait, discuter entre eux et se prononcer sur la crise entre la fédération camerounaise de football (Fécafoot) et le Minsep, au sujet du démarrage du championnat Mtn Elite One.
Par Honoré FOIMOUKOM,