Après Yaoundé (extension du Centre technique d’Odza), Bamenda et Bafia, le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a procédé le 22 avril 2016 à la pose la première pierre du stade municipal de Sangmélima. L’infrastructure qui sera livré au mois de novembre prochain disposera entre autre de gradins couverts ayant une capacité d’accueil de 1200 places assises.
Tombi à Roko, le bâtisseur ! Les membres du nouvel exécutif de la Fécafoot n’ont que cette phrase au bout des lèvres. Eux qui sont convaincus que le numéro de l’instance faîtière du football camerounais qu’ils ont rebaptisé « l’homme de l’action » écrit en ce moment une page importante de son histoire, et pas des moindres. Pour joindre la parole à l’acte, le numéro 1 du palais de Tsinga a engagé depuis le mercredi 20 avril, un périple à travers le pays pour lancer les travaux de construction de nouveaux stades avec des aires de jeu en gazon synthétique. Vendredi 22 avril, en posant la première pierre du futur temple du football de Sangmélima, l’homme a rappelé au parterre d’invités présents sur le site où sera construit le futur stade moderne de Sangmélima que cet acte n’est ni plus ni moins que la matérialisation concrète du volet infrastructurel du programme quadriennal (2015-2019) de la Fécafoot articulé autour de 11 points.
« Il ambitionne à terme, non seulement l’amélioration de la qualité du spectacle lors des compétitions nationales auxquelles prendront part les clubs locaux en tête desquels se trouve le mythique oiseau du Dja et Lobo, connu sous le nom historique et désormais légendaire de « Colombe Sportive de Sangmélima, mais aussi et surtout, la recherche du bien-être du public et des visiteurs qui le fréquenteront », explique celui qui a reçu la veille les clés de la ville de Bafia dont il est désormais un citoyen d’honneur. Et de poursuivre son argumentation, : « dans la continuité de cette ambition, notre souhait est qu’avec son architecture futuriste et pluridisciplinaire constituée : – d’une pelouse en gazon synthétique de 68m de large sur 105m de long ; – d’une piste d’athlétisme aux normes olympiques ;- de gradins couverts ayant une capacité d’accueil de 1200 places assises ; – de salles multifonctionnelles pour les médias, la sécurité, la couverture médicale, les vestiaires et autres commodités d’accueil ; – d’un dispositif autonome d’alimentation en énergie électrique et en eau (…). »
Projet ambitieux
A ceux qui se montrent dubitatifs quant au délai de réalisation, Tombi répond en ces termes : « le maitre d’œuvre de cet ouvrage est astreint à l’obligation d’exécuter les travaux en conformité avec les standards internationaux et nationaux en vigueur en la matière. Le budget prévisionnel pour la réalisation de l’ensemble des travaux sus indiqués est estimé à la somme de 780 millions de Fcfa environ. Il sera entièrement financé par la Fécafoot sur fonds propres. Le défi auquel nous nous soumettons à présent est de voir cet ouvrage fonctionnel dans le délai contractuel de 06 mois ».
A tour de rôle, le maire de Sangmélima, le Chef de projet, Ben Bodo, le Président de la Fécafoot et le gouverneur de la région du Sud notamment, ont pu exprimer leur bonheur d’être sur le chantier du futur stade et de voir le projet ambitieux de toute une ville, de toute une région prendre forme, et ce malgré les obstacles. Le patron administratif de la région du Sud a souhaité voir d’autres villes de la région du Sud être doté des mêmes infrastructures. Comme dans les précédentes villes, les aménagements ainsi que l’ont rappelé les ingénieurs de la société Prime protomac Group, s’articulent en 5 volets: la démolition des anciennes installations ; l’électrification et l’adduction d’eau potable ; la construction de 4 tribunes couvertes suivie des vestiaires et enfin la pose du gazon synthétique de dernière génération. Rendez-vous en novembre pour l’inauguration. La caravane pointe le cap demain sur Bangangté.
C.D.