Après plusieurs mois de blessure, l’ancien capitaine d’Union de Douala, nouvelle recrue de la formation des Astres de Douala revient sur les raisons de son départ des Nassaras Gamakaï et ses objectifs pour la saison 2016-2017.
Comment appréciez –vous votre intégration au sein des Astres de Douala ?
Tout se passe bien pour l’instant. Je suis déjà à ma deuxième séance d’entrainement avec le groupe. J’ai commencé mercredi, le groupe m’a bien accueilli et on travaille tout doucement pour être prêt le 21 janvier prochain. Je n’ai pas encore conclu avec la durée de mon contrat. Si tout se passe bien, c’est probablement l’année prochaine. Avec Astres de Douala j’ai envie de gagner beaucoup plus le championnat et la Coupe du Cameroun. Mais le rêve de tout football camerounais, est de sortir pour offrir une meilleure condition de vie à sa famille.
La saison écoulée, vous étiez l’un des joueurs majeurs et capitaine de l’Union de Douala. Qu’est –ce qui a motivé votre départ de ce club ?
Mon contrat avec Union de Douala est arrivé à terme, mais les choses n’ont pas été faites pour que je reste. Sur tous les plans, contractuel et humain, les choses n’ont pas été faites comme il le faut. Il y a eu beaucoup d’hypocrisie que je n’ai pas pu supporter et j’ai décidé de continuer mon petit chemin ailleurs, pour grandir dans ma carrière. Les Astres m’ont proposé un projet auquel j’ai adhéré et je m’y suis engagé.
Seriez-vous resté si le club avait souhaité renouveler votre contrat ?
Le comportement de l’administration du club n’est pas celui auquel je m’entendais. Je n’ai aucun problème avec le coach et mes coéquipiers. Je suis rentré un peu vexé de l’Afrique du Sud. Il y a eu des petits « on dit » qui ne sont pas faciles à gérer, et l’administration ne m’a pas présenté un comportement encourageant. J’ai préféré aller ailleurs. Les gens diront autres choses, que j’ai été mal élevé, insolent… Mais sincèrement, la réalité est différente. Il faut qu’on essaie de respecter les joueurs, qu’on cesse de les mentir parce que c’est notre métier, c’est ce que nous avons choisi. Nous ne sommes pas des gamins, nous sommes des hommes avec des familles qui ont besoin d’un minimum de choses et il faut qu’elles soient satisfaites. Je le dis aussi d’une manière générale, ce n’est pas seulement un comportement typique à Union. Il faut que le footballeur camerounais soit respecté pour que ce championnat gagne en talent, en maturité et ait une très bonne visibilité.
Faut-il comprendre qu’entre Keng Nguiladjoé et Union de Douala, le climat est plutôt tendu ?
Sincèrement j’aime Union de Douala. J’ai trouvé des papas et des supporters très chaleureux qui m’ont bien accueilli et qui continuent de me soutenir jusqu’aujourd’hui. Mais à part mes coéquipiers et ces supporters que j’ai laissés, ma relation avec le reste n’est pas agréable.
Qu’est-ce qu’on peut savoir de votre aventure en Afrique du Sud ?
Je suis allé en Afrique du Sud étant blessé. Le club avait déjà vu mes vidéos. Ils m’ont présenté un contrat et il me fallait une libération de Union de Douala. Ce qui n’a pas été fait alors que j’étais à deux mois de la fin de mon contrat et j’étais blessé. Pourtant je me suis moi-même occupé de moi, les soins n’étaient pas pris en charge par Union. J’aurai souhaité que le PCA du club, Franck Happi soit un peu plus humain et me laisse une chance après tout ce que j’ai enduré pendant le championnat. Je suis revenu étant toujours blessé et c’est pour cette raison que je n’ai pas terminé le championnat. Mais d’aucuns ont cru que je bourdais, pourtant ce n’était pas le cas. Je me suis remis tout doucement grâce à Richard Towa et j’ai intégré les Astres après ma guérison. Grâce à Dieu je suis en parfaite forme, depuis un peu plus d’un mois je ne ressens plus de bobo, maintenant il me faut juste parfaire aussi bien le physique que la technique. J’espère faire une très bonne saison.
Réalisé Louisa Mang