Après deux saisons passées au sein de l’Olympique club de Khouribga, formation de première division marocaine (Botola I), l’attaquant camerounais (11 matches, 1 but avec le club) est de retour au pays depuis quelques jours. Libre de tout engagement, Joël Moïse Babanda est susceptible de retourner à la case de départ chez les Nassara Gamakaï d’où il est parti en 2011 pour le Maroc.
Comment vous sentez-vous de retour au pays après deux ans d’absence au pays?
Ça fait toujours plaisir, car il y a bel et bien deux ans que j’ai quitté le pays, et je suis désormais de retour. C’est un retour que je n’appréhende pas mal, compte tenu de l’image laissée à mon départ, mais d’un autre côté, je suis assez impatient et motivé.
Vous avez passé deux saisons au Maroc au sein du OC Khouribga. Comment avez-vous vécu cette autre expérience là-bas?
Cette expérience était dans ma conception, un pallier autre à franchir dans la continuité de ma dernière saison au Cameroun. Ça a duré ce temps avec comme à chaque fois, des bons et des moins bons moments. Notamment des difficultés d’ordre divers, financier, administratif et j’en passe, qui ont précipité ou imposé ce retour, question de se remettre en selle pour les échéances qui s’annoncent. En plus, J’étais presqu’en fin de contrat, et ça a aidé aussi à trouver une résiliation à l’amiable avec le club.
Maintenant que vous êtes au pays, désormais sans club et au moment où se déroule le championnat local, comment comptez-vous meublez votre temps? Une pige à l’Union de Douala qui vous a réellement mis au devant de la scène en 2011 ?
C’est vrai qu’avant mon retour, il y a déjà quelques clubs qui ont sollicité mon intégration au sein de leurs effectifs. Mais dans l’attente de ma décision, je m’entraine pour ne pas accuser un retard sur le plan physique. Pour être plus précis, l’Union fait partie de ces clubs. Et voilà, je suis en contact, en discussion, même avec ses dirigeants et on espère trouver chacun une issue prochaine à cela (…) Et après, il faudra se remettre à flot très rapidement et recommencer à prendre du plaisir dans la compétition, la suite, on verra à terme.
Cette même année là, vous honorez votre première sélection avec les Lions indomptables senior. Avez-vous été satisfait de votre expérience, si tant est que vous n’avez pas disputé de match au bout de plusieurs convocations?
Me satisfaire d’un tel passage serait pour moi synonyme d’avoir juste goûté à un excellent plat et s’en contenter. J’en redemande encore et encore, comme pour dire qu’à l’image de tout footballeur camerounais, c’est une ambition qui demeure intacte, sinon encore plus aiguisée.
Propos recueillis par Armel Kenné