Si la première journée des interpoules a débuté ce samedi, ce sont uniquement les deux matchs de la poule A qui ont été joués. Ce dimanche, les autres poules entraient en action. Il y avait un seul match au programme de la poule B avec l’affrontement entre Stade de Bertoua et Kohi Club de Maroua. Si pour les plus jeunes, ces deux noms ne disent rien, ce sont deux clubs qui ont animé dans les années 80 le championnat de première division.
Les deux équipes vont se séparer sur un score nul de un but partout.
Mais c’est la poule C qui a animé la journée avec l’affrontement entre Etoile Filante de Garoua et Foncha Street Bamenda avec le club de la région du Nord-ouest qui va rapidement prendre les devants à la 7e minute. Le but a été inscrit sur penalty par Awahmukala Tanwie. Au lieu de se laisser endormir, Étoile Filante va relever les manches et prendre le contrôle de la partie. Si Foncha Street va se concentrer à jouer le bloc, il va aussi démontrer qu’il a des joueurs capables de changer le cours d’une rencontre. Awahmukala Tanwie, à la 41e minute, va justement se lancer dans un raid solitaire et inscrira son second but, le second de son club.
Du retour des vestiaires, Emmanuel Bilonga va inscrire Etoile Filante au marquoir et l’équipe espérait recoller lorsqu’à la 55e minute, l’arbitre siffle une faute de main dans la surface de réparation. Et ce sera encore Awahmukala Tanwie qui va prendre ses responsabilités. Le but sera celui de son triplé.
Il y’a quelques années de cela, je suis dans un taxi plein, 6 personnes y compris le chauffeur, c’est-à-dire avec bâche. Ça discute dur et l’ambiance est bon enfant, comme souvent dans les taxis à Douala. Comme toujours, la radio du taxi distille sons et nouvelles qui sur le coup nous laisse tous indifférents. Subitement « un estate italiana » de Gianna Nannini, est diffusé par la radio du taxi, le son de la cdm 90. Tout le monde se tait. Une onde d’émotion traverse le taxi. Les causeries ne reprennent qu’à la fin du son. Cet inoubliable son reste ce qui lie ceux des camerounais qui ont vécu en vrai la cdm 90, avec cet événement inoubliable. C’était le 1er grand coup des indomptables sur le plan international. L’émotion et la fierté étaient à leur comble chez tous les camerounais d’ici et d’ailleurs. L’émotion était si violente que ceux qui ont vécu en vrai cette cdm ne l’ont pas encore totalement évacuée aujourd’hui. Pour preuve, ce son qui reste le lien avec pourtant la déjà lointaine cdm 90 est toujours écoutée avec émotion. Et ça restera comme ça pour l’éternité. À moins que, comme disait Prince Nico Mbarga, « who knows tomorrow »: C’est clair que seul minimum une finale de cdm peut sur un plan émotionnel chasser l’exploit de 90