Le nouvel entraîneur des Astres de Douala qui effectue ce jeudi dans l’après-midi sa deuxième sortie avec cette formation, parle de l’ambiance au sein de sa troupe après le départ de Charlemagne Mbongo et de l’objectif du groupe en déplacement pour la Menoua dans le cadre du duel de la 33e journée contre l’Aigle local.
Comment vous vivez cette fin saison, avec le départ de celui qui était votre supérieur hiérarchique et la mauvaise posture de votre équipe dans le championnat ?
L’ambiance est sereine, moi-même je le suis. Nous sommes restés concentrés et nous avons entamé un stage bloqué. Nous avons essayé dans un premier temps, de réduire l’effectif, d’amener les enfants à se concentrer pour la préparation de nos matchs, de travailler dur et surtout de regarder dans la même direction. Donc, c’est la clé pour nos duels.
Est-ce que continuer le travail a été évident ?
C’est mon boulot en tant que professionnel. Si j’affirme que c’était difficile, au tant mieux aller vendre les beignets au quartier. Je suis habitué, c’est le travail, je me suis comporté comme j’en ai l’habitude et j’ai opté pour le dialogue parce qu’il faillait remonter les enfants sur le plan psychologique, les recadrer sur un certain nombre de chose et instaurer la sérénité et la rigueur au sein du groupe. Tout ceci, accompagné de beaucoup de travail sur le terrain.
Sur le plan psychologique, comment les joueurs ont vécu cette transition ?
Les enfants l’ont vécue normalement. Ce sont des footballeurs professionnels aussi et plusieurs d’entre eux, sont habitués à ce genre de situation. En plus on se connaissait déjà parce que je suis dans l’équipe depuis plusieurs années. Je crois que notre relation a facilité le dialogue, le travail et la compréhension.
Votre première sortie a été un succès, est-ce le fruit d’une nouvelle politique au sein de cette équipe, auteure d’une série de défaites avant votre coaching ?
Je suis très heureux pour ce résultat et je remercie tous ceux qui m’ont soutenu. Je dirai que c’est juste le fruit du travail. C’est vrai que ce n’est qu’un match, mais on va bonifier avec un résultat positif à Dschang pour confirmer notre première victoire à domicile.
Vous avez deux matchs déterminants pour votre maintien en championnat d’élite, avez-vous pensé à une stratégie spéciale ?
Il nous reste deux matchs très très déterminants. Comme je l’avais dit aux enfants à mon arrivée, tous les trois matchs sont des finales. Nous avons fini avec la première finale, il nous en reste les deux dernières, dont une cet après-midi (jeudi 28 septembre 2017 Ndr). Nous sommes des compétiteurs, des guerriers, on y croit, on a notre destin en main, on va travailler dur et on va aller chercher le maximum de points possible. On croit encore au maintien en Ligue 1, sinon, nous n’en serions pas là.
Réalisé par L.M.