L’avant-centre du fauve du Ndé, meilleur buteur en Coupe du Cameroun avec six réalisations parle de la préparation de la finale qui oppose son équipe dimanche à Coton sport. Il est déterminé avec ses camarades à inscrire un troisième trophée dans le tableau de chasse de la Panthère sportive du Ndé.
Comment entrevoyez-vous la finale contre Coton sport ?
Ce sera un match de football de 90 minutes. Ce sera certes une finale mais, c’est un jeu. On va beaucoup s’amuser. On va tout donner pour remporter ce jeu. Ce n’est pas tous les jours qu’on joue une finale. On va essayer de rester concentrés pour faire un bon résultat.
Est-ce que l’annonce à l’improviste de la date de la finale n’a pas déteint sur votre état d’esprit et de ceux de vos camarades ?
C’est vrai que ça nous a pris de court. Quand on est footballeur, on doit s’attendre à tout, c’est la particularité de ce métier. On est prêts pour livrer cette rencontre. On a joués dimanche dernier contre Canon (en demi-finale). On a eu largement le temps pour récupérer. Nous, joueurs, on n’accuse pas de problèmes. Nous sommes satisfaits je dirais, pour la date de la finale.
Vous-vous pensez capable d’offrir un troisième trophée à la Panthère après ceux de 1988 et de 2009 ?
On va se battre pour suivre cette logique que nos prédécesseurs ont eu à faire. Demain on va tout donner. On a joués deux finales qu’on a toutes remportées. Il n’y a jamais deux sans trois. On va tout donner pour essayer de remporter la troisième.
Vous êtes considéré comme la gâchette de votre équipe, fort de votre compteur, autant en championnat (16 buts) qu’en coupe (6 buts). Avez-vous le sentiment que vous marquerez demain ?
La gâchette, c’est trop dire. Nous sommes un groupe dans la Panthère du Ndé. On accepte chacun avec ses qualités et ses défauts. C’est l’ensemble du groupe qui a toujours fait la différence depuis le début de la saison, ce n’est pas un individu à lui tout seul. Tous ensembles, on essaye de tout donné pour faire un bon résultat. Nous sommes un groupe et au même pied d’égalité.
Recueillis par Armel Kenné