Depuis le mercredi 3 janvier 2007, l’équipe du rocher sacré des Hauts-Plateaux a repris les entraînements au stade municipal de Bafoussam. C’est en vue de recruter de nouveaux talents et assurer la mise au vert des anciens joueurs.
Depuis le mercredi 3 janvier 2007, l’équipe du rocher sacré des Hauts-Plateaux a repris les entraînements au stade municipal de Bafoussam. C’est en vue de recruter de nouveaux talents et assurer la mise au vert des anciens joueurs.
Au terme de la saison sportive 2006 qui n’a pas du tout été concluante, tant en championnat qu’en coupe du Cameroun (finale jouée et perdue 0 but contre 1 face à Union sportive de Douala au stade omnisports de Yaoundé), Fovu Club de Baham ménage sa monture à la veille du 48e championnat national de football 1ère division du Cameroun.
C’est fort de ces objectifs que les staffs administratif et technique ont décidé de prendre le taureau par les cornes, en commençant le travail à temps. Depuis le mercredi 3 janvier 2007, Joseph Marius Omog, l’entraîneur principal, et ses adjoints, dont Jules Marie Tchamango, ne se sont pas laissés emporter par la fatigue des lendemains des fêtes de fin d’année.
Ils ont fait le rappel des troupes, anciens et nouveaux joueurs confondus, dans l’optique de mettre sur pied une équipe assez solide et cohérente. Tous les jours, de lundi à samedi, tous se retrouvent au stade de Bamendzi qui, ces derniers jours, est assimilable à une pièce de musée; parce qu’en situation de dégradation avancée. Ce qui n’empêche toutefois pas aux uns et aux autres de faire leur travail dans la sérénité.
«Les nouveaux joueurs venus pour le test de recrutement sont issus en majorité des clubs de 2e division. Bon nombre de ces joueurs faisaient d’ailleurs partie de l’expédition des controversées interpoules 2006 qui se sont jouées à Garoua et Maroua en décembre dernier», confie un membre de Fovu de Baham. D’autres encore sont des joueurs de première division qui, l’année dernière, n’ont pas pu avoir une place au soleil dans leurs clubs respectifs. Actuellement, ils sont donc en train de profiter de la trêve pour frapper aux portes des grandes équipes. Mais la tâche est loin d’être facile.
Sur la cinquantaine de joueurs venus à l’essai au sein de Fovu cette saison, près de la moitié a été éconduite pour test non concluant. «Ce n’est pas du tout facile, j’espère que ce sera positif la saison prochaine», espère un jeune footballeur, à qui l’encadrement technique vient de demander, ce samedi 6 janvier 2007, de faire sa valise. Avec de nouveaux joueurs enregistrés tous les jours, venus de leur propre chef ou recommandés par certains dirigeants de Fovu, il y a lieu de comprendre que les entraîneurs doivent abattre un travail de titans pour ne retenir que les meilleurs à la fin du recrutement qui est déjà imminente.
Rajeunissement
Pendant que les nouveaux sont mis à l’épreuve, les anciens dont le contrat est encore en cours, ou ceux qui l’ont renouvelé, procèdent chaque jour à des séances de décrassage.
«Nous ne soumettons pas encore les anciens à un travail intensif. Surtout qu’ils sortent d’une longue saison sportive où ils sont allés jusqu’en finale de la coupe du Cameroun», explique Jules Marie Tchamango. Samedi dernier, il a dû abandonner le groupe au stade municipal de Bafoussam, suite à un coup de fil lui annonçant le décès de sa maman.
Pour Augustin Kontchou, le directeur administratif et financier, «nous avons opté pour le rajeunissement du groupe à plus de 70%. Il faut prendre de jeunes joueurs, techniquement assis, pouvant supporter les 34 journées du championnat».
C’est dans cette perspective de rajeunissement que les joueurs Godwin, Itiga, Din (gardien de but), Younoussa, Firina et Kwenti, pour ne citer que ceux-là, ont été remerciés. Entre temps, appel est fait à Moulendé de Bamboutos de Mbouda, Nko’o, Denis Tchakang, Atsafack et Tazebong, tous de l’Aigle de la Menoua, et Djoussou de Sable de Batié pour renforcer le groupe.
En attendant la liste d’autres nouvelles recrues, l’encadrement technique que conduit Joseph Marius Omog pense que l’heure n’est pas encore aux déclarations. «Nous nous donnons encore au moins deux semaines pour vous situez sur notre plan de travail», serine-t-on.
Blaise Nwafo à Bafoussam