Le public d’Akonolinga qu’on dit « hooligan » a été plutôt très discipliné dimanche dernier. Après chaque but personne n’osait entrer sur l’aire de jeu. Toute la matinée avant le match, la consigne était donnée à tous les supporters. Même le très bruyant « Wan yu » était d’une discipline à faire palir. Personne ne souhaite voir le stade Marc-Vivien Foé être suspendu.
On s’est rendu compte que les entraîneurs des deux clubs ne savaient pas remplir les feuilles de match. A la place des remplaçants, ils ont inscrit les titulaires et vis versa, une situation qui a sérieusement embrouillé non seulement les reporters, mais surtout le commissaire du match Isaac Bassoua. Vivement que la Fecafoot les recyclent.
L’entraîneur de l’Université de Ngaoundéré, Luther Fokam, était très excité dimanche à Akonolinga. Même lorsque son joueur commettait la faute, il en voulait à l’arbitre. Il aurait lancé au public que cette année, ils achèteront tous les arbitres.
L’aire de jeu d’Akonolinga est impraticable. Par endroit, on trouve des termitières et des bosses à tordre la cheville. Les joueurs les plus mal à l’aise étaient d’ailleurs ceux d’Akonolinga. Heureusement que les autorités municipales disent devoir se pencher dès la semaine prochaine sur ce dossier.
Réactions.
Saturnin Anaba : entraîneur de Foudre
Mes joueurs ont tardé à rentré dans le match. Vous savez que ce sont les jeunes qui jouent pour la plupart pour la première fois à ce niveau. En plus, la pression du public était très forte.
Luther Fokam : Entraîneur de Université
Tous les buts de Foudre étaient des buts de hors-jeu. En plus, nous avons eu un penalty mais il sort le ballon du cadre. Le gardien de Foudre méritait le carton rouge car mon joueur était en position de tir.
Essomba : capitaine de Foudre
Nous sommes satisfaits de cette victoire devant notre public. Maintenant c’est passé et il faut penser à la rencontre contre Fovu.
Fallang de Université: L’aire de jeu ne nous a pas permis de dérouler notre jeu, même si on reconnaît aussi que les arbitres ne nous ont pas permis de jouer. Nous allons tout de même nous ressaisir.
Par Guy Nsigué à Akonolinga