Les arbitres camerounais sont de nouveau sur le gril de la Commission de désignation des arbitres de la Ligue de football professionnel du Cameroun. Les hommes en noir sont passés à l’échafaud, à la fois en Ligue 1 et 2. Ce sont quatre arbitres de première division qui écopent de leurs frasques dans l’exercice de cette tâche.
David Tsanga Tsanga est celui qui paie le plus lourd tribut, avec une suspension jusqu’à la fin de la phase aller, pour avoir influencé le résultat du match Apejes-Union (1-2) à la 6e journée. Nicolas Essomba lui ne manquera que deux journées de championnat, à cause de sa mauvaise interprétation de la loi 4 du code d’arbitrage lors du match Cosmos-Tonnerre (1-0), comptant pour la 5e journée. Il en est de même pour Shu Achu, le premier assistant de la rencontre New Stars-Panthère (4-1) à la 6e journée, sanctionné pour sa mauvaise interprétation de la loi 11. Steve Yannick Edjo’o est pour sa part dans le collimateur de la Commission et ne reçoit qu’un avertissement pour «ingérence, manque de concentration et hésitation dans l’exercice de ses fonctions».
En Ligue 2 cependant, les errements des arbitres sont plus perceptibles, et la Ligue n’a pas également manqué de sortir la guillotine. Chehou Ahmadou en est la première victime cette saison en deuxième division, avec une suspension de six mois pour fautes techniques, alors qu’il officiait comme central du match Renaissance-Feutcheu (1-3) à la 5e journée. Peine amoindrie pour Mbita Ntyeze qui écope de trois matches pour manque de personnalité et laxisme dans la gestion du match Etoa-Meki- Panthère Security. Charles Tirike fait les frais de sa mauvaise interprétation de la loi 11, ayant orchestré «le refus d’un but valable à Racing», opposé à Eding lors de la 4e journée. Il écope également de trois matchs de suspension.
Narcisse Kombo et Ahmed Mohamed, respectivement premier assistant du match Matelots-Panthère Security, et premier assistant de la rencontre Ngaoundéré-Eding, s’en tirent avec un avertissement chacun pour mauvaise interprétation de la loi 11.
Armel Kenné