Initialement prévus hier, les matches de la 10e journée du championnat national de première division de football féminin ont été reportés à une date ultérieure. C’est la teneur du communiqué signé de la secrétaire générale de la Ligue de football féminin du Cameroun, Thérèse Pauline Manguele.
Depuis le lancement dudit championnat, le 18 octobre dernier, tout allait comme sur des roulettes. Il s’agit en réalité de l’une des suggestions faites par les présidents de club qui participent audit championnat.
En effet, les présidents de clubs de première division de football féminin se sont réunis le 6 décembre dernier. A l’issue de cette rencontre, neuf recommandations ont été soumises, notamment l’arrêt du championnat après la 9e journée. Jusqu’ici, depuis le début de la saison sportive, les présidents ont perçu la somme de 1.250.000 F. Il s’agit en réalité du quart du montant que chacun doit percevoir, soit 5.000.000 F. Ces dirigeants suffoquent donc déjà financièrement, les matches se disputant dans cinq régions : Centre, Littoral, Nord, Nord-Ouest, Sud.
Parmi les autres résolutions des 12 présidents des clubs de première division de football féminin, il y a également le paiement sans délai de la deuxième tranche et la revue à la hausse des autres tranches. Ils veulent aussi que les matches se jouent dans les stades payants. Autres conditions : la délocalisation des matches du Centre technique de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) à Odza aux stades annexes I et II, la redéfinition des subventions allouées aux clubs, les retombées de la Coupe du monde par les clubs, la saisie du ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille pour définir les contours de la compétition du 8 mars. Pour désamorcer la bombe, une réunion tripartite est annoncée pour ce jeudi entre le président de la Fédération camerounaise de football, la présidente de la ligue de football féminin et les présidents des clubs de première division.
Par Priscille Moadougou