Quel que soit le résultat, les Abakwa boys resteront aux commandes du championnat. Les différents stades du triangle national abritent aujourd’hui les rencontres comptant pour la sixième journée du championnat de football de première division. Hormis le stade Ahmadou Ahidjo qui accueille deux matchs (Renaissance Coton Sport et Cintra # Victoria United), les autres infrastructures sportives vibreront au rythme d’une seule rencontre.
Il s’agit de Bamenda avec un certain PWD-Fovu ; de Mbouda où Bamboutos sera l’hôte de Stade ; du stade de la Réunification où Caïman voudrait se racheter devant Union ; du stade municipal de Molyko à Buéa qui connaîtra peut-être la première victoire du Tonnerre ; de Bafang où les frères ennemis Unisport et Racing vont se croiser ; de Bafoussam où Canon ira chercher sa troisième victoire face à Sable de Batié.
Sur les huit matchs à disputer, celui que livrera à domicile PWD de Bamenda, leader provisoire à l’issue de la cinquième journée, est d’un intérêt certain. Une chose est certaine, quel que soit le résultat, le club phare de Bamenda restera aux commandes du championnat. S’il venait à perdre, PWD ne pourra être rattrapé par son dauphin, Coton Sport. L’écart de quatre points qui les sépare n’est pas mathématiquement rattrapable en une journée, une victoire ne rapportant que trois points.
Toute éventuelle réussite de Coton Sport face à Renaissance de Ngoumou permettra tout naturellement aux Vert et Blanc de raccourcir la distance qui les sépare du leader. Par contre, Cintra pourra voir sa position s’améliorer, s’il venait à bout de Victoria United. Après sa deuxième victoire à domicile dimanche dernier, ce club entend briser le signe indien des défaites à l’extérieur.
Dans les tréfonds du classement, le rachat du Tonnerre, de stade et de Caïman est fort probable. Le président directeur général du Tonnerre, Antoine Depadoux Essomba Eyenga, annonce en effet l’arrivée avec pompe dans le club de nouveaux éléments tels qu’Abada, Etogo et Fidjeu. Sans compter que les joueurs du Tonnerre sélectionnés dans l’équipe nationale junior pour l’expédition rwandaise sont également de retour. Quant à Mahmut Aspalan, entraîneur du Caïman, il estime que » le moment de sortir son club de la zone de turbulence est venu ».
Louis D. EDZIMBI