La conférence de presse du secrétaire général de la fédération camerounaise de football (Fécafoot), Tombi A Roko Sidiki, prévue à la salle Tobie Kouoh de la communauté urbaine de Douala le jeudi 07 mars à 11h a t-ellet été interdite par le gouverneur de la région du littoral?
Le combat dans la ligue régionale de football du littoral a-t-il changé d’adversaires ? Jeudi dernier, Alors que tout le gratin de la Fécafoot (Secrétaire Général, Responsable Juridique, Responsable Communication et Marketing…) était en mission à Douala où devait se tenir une conférence de presse du Secrétaire Général. Joseph Beti Assomo, Gouverneur de la Région du littoral, soucieux d’éviter d’éventuels troubles à l’ordre public selon certaines sources, aurait interdit la tenue de la dite conférence de presse dans sa circonscription administrative.
Aucune notification de l’interdiction n’aurait été annoncée. Aucune preuve officielle de cette interdiction n’a été brandie. Sur le lieu de la conférence, nous avons eu à observer le balai des missionnaires de la fédération entre la sous préfecture de Douala 1er et la communauté urbaine située juste en face.
Après avoir attendus plusieurs heures d’attente, les journalistes postés à l’entrée de la communauté se sont tournés vers Junior Binyam, le responsable du service de communication et de marketing à la fédération pour s’enquérir de l’avis des hommes de Tsinga sur cette situation qui devenait embarrassante. Prompt, il a trouvé des raisons à cet immobilisme : « La salle est entrain d’être aménagée »; ce fut la première version de la réponse.
L’attente se faisant de plus en plus persistante (de 11h – 14h), les hommes de médias ont une fois de plus fait recours au monsieur communication de l’instance faitière du football. Une fois encore, avec tact, au n’aura aucune confirmation soit de la tenue, soit de l’annulation de conférence de presse: « Nous restons dans l’expectative. Je crois que nous avions choisi d’adopter un principe de prudence. Le régime de manifestation publique au Cameroun veut qu’il y ait une déclaration qui soit faite. Nous avons fait une déclaration auprès du sous préfet de Douala 1er. Nous n’avons pas eu de réaction et nous ne sommes pas censés en attendre une. Vu la situation qui prévaut dans la ligue régionale du littoral, le président de la fédération et le secrétaire général ont trouvé qu’il valait mieux en avoir une de formelle. Le sous préfet de Douala 1er et le délégué du gouvernement étaient sur le même principe. Jusqu’à l’heure qu’il est nous n’avons pas reçu une autorisation écrite pour la manifestation bien que la déclaration ait été faite. »
«Sur le plan légal, nous n’avons pas à attendre d’autorisation de qui que ce soit», ajoute Junior Binyam qui était malgré tout, est en attente d’autorisation du sous préfet de Douala 1er avant la tenue de la conférence.
Trop parlé Junior! Maintenant dis nous, il faut continuer d’attendre ou retourner dans les rédactions respectives ? « Nous sommes dans l’attente comme vous. Vous voyez bien que je suis là. C’est pour vous permettre de ne pas empiéter sur vos autres obligations professionnelles de la journée que je fais cette déclaration. Nous restons dans l’expectative de l’autorité administrative. »
Visiblement à la Fécafoot, on est habitué à pareille annulation des activités par l’autorité compétente. « Ce n’est pas la première fois que ça arrive. Il y a eu des situations ou les réunions ont été formellement interdites. Nous sommes dans une situation ou il n’y a pas d’interdiction formelle. Ce n’est pas la première fois que ça arrive. Je tiens à réitérer que c’est simplement un principe de précaution pour les autorités fédérales. Les images que les uns et les autres ont vu à Pouma n’honorent personne et ne servent personne. Il est de bon ton que nous restions dans l’encadrement légal de notre pays. Surtout, que le football ne soit pas un vecteur de dispersion, de confusion et de violence. »
Par James Kapnang