Hier, jeudi 26 février 2009 à la cérémonie d’intronisation d’Emmanuel Ndoumbè Bosso, Faustin Domkeu était heureux. Heureux de savoir que l’entraîneur-adjoint des Espoirs a accepté de venir entraîner son équipe. Heureux surtout de savoir qu’il a fait une croix sur ses dernières mésaventures avec les « vert-blanc ». C’est en effet la troisième fois que « Sango » -monsieur en langue douala- Ndoumbè Bosso rejoint le staff technique de l’Union sportive de Douala. Il était déjà l’adjoint de Jean Youdom lorsque l’Union gagna la coupe en 1997.
Le diplômé de l’Institut national de la jeunesse et des sports, promotion 1987, est retourné au club en 2003. En sapeur-pompier. Un rôle qu’on demande à cet entraîneur âgé de 48 ans de jouer à nouveau. Le champion du Cameroun 1999 (avec Sable de Batié) doit cette fois-ci aider les « vert-blanc » à gagner un titre qui lui était promis il y a encore quelques semaines, mais qui, inexorablement lui échappe.
Peu disert, le technicien dit vouloir d’abord toucher du doigt les réalités unionistes avant de se fixer des objectifs. « Je veux d’abord voir ce que j’ai sous la main comme ressources humaines et le reste devrait suivre », annonce laconiquement l’oncle de l’international junior Aristide Ndoumbè Bosso. A l’Union de Douala, le directeur technique du Cetef de Douala (Elite Two) retrouve Martin Ndtoungou Mpilé, son patron de la sélection nationale Espoirs. Celui-ci, dépêché par le ministère des Sports et de l’Education physique l’y a précédé pour appuyer le staff technique à l’occasion de la prochaine campagne africaine du club. « Entre mon grand collègue et moi, Il n’ y a pas de problème en tant que tel. Nous nous entendons assez bien. Je vais continuer à travailler avec lui comme nous l’avons souvent fait. Je peux vous garantir qu’il n’ y aura jamais de problèmes », assure Ndoumbè Bosso.
D’ici là, les dirigeants de l’Union devront user de meilleurs arguments pour convaincre le Minsep, employeur d’Emmanuel Ndoumbè Bosso, pour le laisser à leur disposition. Car, affirme l’intéressé, « en réalité, rien n’est encore fait ,puisque les négociations entre le club et ma hiérarchie continuent ».
Arnaud Ntchapda