Soixante cinq millions de francs de recettes ont été encaissés à Douala. Le dernier match comptant pour les interpoules 2002 s’est joué le samedi 16 novembre 2002 au stade de la Réunification et a vu Caïman de Douala, l’un des deux représentants de la province du Littoral, arracher son billet d’accès à l’élite camerounaise du football. Dans la liesse que l’on peut imaginer.
Si samedi était jour de joie pour les Caïmantois, le tournoi interpoules, dans l’ensemble, a permis de redonner vie au stade de la Réunification. A l’occasion des sept journées du premier tour, le stade de Bépanda a généré cinquante-cinq millions sept cent soixante-seize mille trois cents francs (57.776.300 F). Une somme laissée au guichet par les quatre-vingt six mille cinq cent vingt-sept spectateurs payants. La journée la plus intéressante pour les caisses aura été la première (plus de dix-sept millions de recette brute) même si on doit reconnaître que cette journée fut bien spéciale. D’abord c’était le lancement du tournoi. Ensuite elle fut scindée en deux (19 et 20 octobre). Enfin, elle a été couplée à la demi-finale aller de la coupe du Cameroun.
Pour le directeur du stade de la Réunification, M. Grébert Mandjeck, l’objectif initial était de produire des recettes de soixante millions de francs. A l’évidence, cet objectif a été dépassé. Pour y parvenir, il a fallu mobiliser à fond toutes les équipes (guichetiers, agents d’entretien et de sécurité, etc). Au bout du compte, les recettes générées on permis à la FECAFOOT d’encaisser plus de neuf millions de francs (9.301.905 F) ; au trésor public de recevoir près d’un million (993.160 F) mais surtout aux sept clubs ayant participé à la phase championnat de recevoir chacun trois millions soixante-onze mille huit cent soixante francs.
Pourtant, les obstacles, selon Grébert Mandjeck, n’ont pas manqué. Déjà, il a fallu gérer les comportements des spectateurs venant de plusieurs régions afin d’éviter des clashs. Ensuite, un problème irréel s’est posé : les organisateurs n’avaient pas prévu que l’affluence serait aussi forte. Ainsi, à l’occasion de la première journée, on a dû vendre 171 souches de billets de 500 F, le stock de cette catégorie s’étant épuisé. En même temps il a fallu se battre contre ces personnes ou personnalités qui abusent de leurs titres actuels a passer pour forcer les entrées du stade.
Pour M. David Mayebi, vice-président de la FECAFOOT et coordonnateur du tournoi interpoules à Douala, le plus important aurait été la qualité du spectacle produit. Avec les supporters de Aigle de Dschang, de PWD de Bamenda ou de Dynamo de Douala, l’ambiance était assurée dans les gradins.