Les discussions entre les deux parties achoppent sur le payement intégral de la modique somme de 200.000 Fcfa pour la reprise du championnat. Une réunion de la dernière chance est prévue ce mercredi entre l’association des clubs de deuxième division (Acd2) et le président de la ligue provinciale de football pour le centre.
L’accalmie n’aura duré que le temps d’un feu de paille. La semaine dernière, la Fécafoot avait consenti à débloquer 200.000 FCFA au bénéfice des équipes de D2 (la province du centre en compte 20). Cette offre devait être assortie de 5 ballons pour l’épanouissement de chaque formation. En retour l’Acd2 avait levé son mot d’ordre de grève et arrêté d’un commun accord avec les responsables de la ligue la date du démarrage du championnat pour le samedi 5 mai à Matomb. Visiblement cette autre date ne sera pas la bonne. La Fécafoot se dit disposée à payer en deux tranches. 100. OOO Fcfa avant le début de la compétition et le reste dans un futur proche. Un deal qui n’est pas du goût de ses interlocuteurs. Se sentant déjà humiliés par la petitesse de l’enveloppe, ceux-ci exigent le payement intégral de la somme convenue. Conséquence, l’hypothèque pèse plus que jamais sur le démarrage du tournoi. La réunion de ce mercredi vise à ramener les deux camps autour d’un consensus.
Rappelons que ce mouvement exigeait initialement huit millions de franc Cfa (par club) pour entrer en jeu. Les pétitionnaires s’appuyaient sur la mirobolante somme accordée par une société de téléphonie mobile de la place à la Fécafoot dans le cadre de la convention qui lie les deux structures, et aussi sur la subvention de 18 millions de Fcfa attribuée à chaque club de première division par Iya Mohamed. Malheureusement, le rêve a viré au cauchemar. La promesse d’un chèque de 200.000 Fcfa au nom de chaque équipe et le don de cinq ballons de football ont suffi à calmer (dans un premier temps) le courroux des membres de l’Acd2. Une « capitulation honteuse » unanimement dénoncée dans la capitale. Mais, à en croire le président de l’Acpd2, Joseph Mbanga, le caractère isolé de la grève – seul le centre a suivi le mot d’ordre, ailleurs les rencontres se sont déroulées tant bien que mal- les a énormément handicapé dans les négociations.
Thierry Djoussi à Yaoundé