Le secrétaire général de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) vient d’effectuer une visite éclair des infrastructures sportives devant abriter les rencontres des championnats Ligue 1 et 2 dès le mois de janvier 2016, dans la région de l’Ouest. Il en ressort que l’état de ce qui fait office de stades de cette partie du pays, reste préoccupant.
Davantage préoccupant, le stade municipal de Bafoussam Bamendzi. Décoiffé par une violente tornade au cours de la saison dernière, l’antre mythique du Racing de Bafoussam, a également été vandalisé par les supporters de Renaissance du Noun, après la défaite de leur équipe en finale des barrages de 2ème division de la région de l’Ouest. Ainsi les grilles qui permettaient de sécuriser la main courante, ont été enlevées. De même que certains piliers sur lesquels la charpente de stade tenait. Bref au terme de la finale des barrages, la cuvette de Bamendzi a été transformée en véritable champ de ruine. Au cours d’une séance de travail avec les différentes parties impliquées dans la gestion de cette infrastructure sportive, Joseph Tangwa Fover, préfet de la Mifi, a sommé ces derniers de tout faire pour la mettre à jour avant le 29 décembre prochain. En clair, il ‘agira prioritairement de remettre les grilles de sécurité, d’améliorer l’état des vestiaires et de verser du sable sur l’aire de jeu. La réalisation de ces travaux est la condition sine qua non pour espérer voir ce stade homologué. Le secrétaire général de la Lfpc, a aussi fait un détour au stade municipal de Mbouda. Le principal problème constaté ici, est la qualité de l’aire de jeu. Les responsables de ce stade ont reçu l’injonction d’y verser du sable avant le début du prochain championnat Ligue 1. Au stade du Cenajes de Dschang, les travaux sont en cours.
En attendant l’aboutissement du projet visant à doter toutes les aires de jeu de gazon synthétique, lancé par la Fécafoot et l’Etat du Cameroun, les matchs des championnats professionnels du Cameroun (Ligue 1 et 2) vont encore se jouer dans des champs de patates.
Gaël Tadj