Désigné entraineur en chef de Feutcheu FC DE Djiko Bandjoun il y a une semaine environ, le technicien passé par Aigle de la Menoua, Canon de Yaoundé et AS Menoua, revient sur ce nouveau challenge qu’il embrasse.
Comment comptez-vous relever ce challenge ?
Il faut aborder le challenge avec beaucoup d’optimisme, il faut imaginer la réussite tout simplement. Donc c’est avec un état d’esprit de compétiteur et de gagneur que nous affronterons ce défi comme entraineur de Feutcheu FC.
N’avez-vous pas des craintes quand vous intégrez une équipe dont le président à cette réputation de « chasseur d’entraineur » ?
Si j’avais eu peur, je n’aurais pas sauvé Canon, parce que quand je prends cette équipe, elle est presque reléguée, tout le monde n’y croyait plus sauf le seigneur et moi. Donc aucun président, aucune situation et aucune équipe ne me font peur. Sauf que j’ai également ma façon de faire, et c’est pour cela que m’y attèle. J’aime le professionnalisme et la sincérité dans le travail. C’est pourquoi, il faudra beaucoup échanger avec le président (capitaine Joseph Feutcheu, ndlr). Même les médias ont du travail à faire, ils doivent aider les entraineurs à s’en sortir avec les présidents. Il faut interpeller ces présidents de club afin qu’ils essayent de s’arrimer à la donne professionnelle.
Quelle est votre feuille de route avec Feutcheu FC ?
Ma feuille de route c’est d’abord de constituer une équipe compétitive ; c’est une équipe qui vient de monter en Ligue 1, donc il faudra ensuite consolider les acquis ; et enfin se maintenir en Ligue 1. Pour cela, nous devons aborder tous nos matchs sans appréhension parce que toutes les équipes de Ligue 1 se valent.
Réalisée par Gaël Tadj, à Bafoussam