L’histoire a fait grand bruit ces derniers jours sur l’étendue du territoire national. Après la suspension des matchs des deux championnats professionnels, la plus haute personnalité du pays s’est impliqué dans la résolution rapide de ce qu’on pourrait peut-être appelé imbroglio. C’est qu’après avoir attendu de recevoir l’important reliquat de la subvention que devait lui verser la Fécafoot telle que négociée avant le début du championnat, la LFPC et le SYCEC ont décidé de faire un geste d’éclat.
Ils ont décidé de la suspension des compétitions jusqu’à la reception de ladite subvention.
Mais plusieurs équipes étaient déjà en route pour rejoindre les villes où elles devaient livrer leur match de la prochaine journée et certains présidents sont montés au créneau pour dénoncer cette manière d’agir sans consultation.
Mais ce coup de force a permis un denouement rapide de la situation de précarité dans laquelle baignait certains clubs. Me Dieudonné Happi, le président du Comité de Normalisation de la Fédération Camerounaise de Football, le principal accusé dans cette affaire, va donc, nuitamment, trouver 15 millions en espèces sonnantes et trébuchantes qu’il a remis à main propre aux autorités de la Ligue. Il a aussi effectué un virement de 30 millions supplémentaires.
La Ligue a donc sorti un communiqué pour informer que le facteur déterminant dans la décision de reprise a été celle du Président de la République et du Premier Ministre. Ils ont prescrit «la reprise immédiate des compétitions de football professionnel».