Le Cameroun est en train d’innover en termes de football en lançant le premier championnat professionnel contenant un nombre d’équipe impair. Cette trouvaille a été entérinée par l’amoncellement de cervelles grises installées par la FIFA dont personne ne doute de la qualité. Après la décision prise sur le tard de faire passer le championnat pro de 14 à 18 et donc de maintenir toutes les équipes reléguées proprement après la saison, la décision de la chambre de conciliation du CNO de faire jouer Bamboutos en Ligue 1 a permis aux cerbères de Tsinga d’innover.
En fait, le ridicule ne tue vraiment personne chez nous et aussi longtemps que dans ce pays, chacun peut se nourrir à satiété, personne n’aura à dire sur la gestion des affaires de la cité.
Le championnat a été lancé en 2013 avec l’intention de faire descendre les trois cancres et de faire monter trois des Ligues inférieures. Au final, non seulement les trois cancres resteront en Elite One, mais aussi les cinq meilleures de Elite Two.
En Elite Two justement, le tournoi interpoules devait faire monter trois équipes pour prendre la place des trois derniers. Au final, les trois derniers restent et on admet huit nouvelles équipes dont cinq qui ne s’attendaient pas à un si heureux cadeau de Bonne Année. C’est dont dire que des dix équipes ayant participé au tournoi interpoules, huit vont exercer dans la ligue supérieure!
Et comme cerise sur le gâteau, cette décision de la chambre d’arbitrage du CNO qui vient consolider l’anarchie et la navigation à vue.
La logique aurait voulu que la cinquième équipe de Elite Two à avoir été repêchée cède sa place à la décision de justice. Au lieu de cela, on ridiculise le Cameroun. Une 19ème équipe a été ajoutée. La totale.
Pour un championnat déjà sinistré par la qualité du spectacle lors d’un championnat de 14 équipes, on verra bien ce que donnera la dispersion de ces talents rares en 19 clubs.
Mais puisque personne ne s’en soucie puisque quel qu’en soit la qualité, les Lions Indomptables, vitrine de la nation, n’en n’ont que cirer.
JC Mimb