Assistera-t-on dimanche prochain à l’affiche Panthère-Coton en nocturne au Stade Omnisports de Yaoundé en guise de lancement de la saison sportive 2020-2021 ? Difficile de répondre par l’affirmative au regard de la tournure prise par les évènements dans la journée d’hier. D’un côté, les responsables de la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) finalisaient le démarrage du championnat de Ligue 1 en rencontrant notamment le directeur du stade Ahmadou Ahidjo. De l’autre, une rencontre présentée comme « session extraordinaire de l’assemblée générale de la LFPC », et constituée de clubs se tenait du côté de Mbankomo. Bien qu’interdite, elle a pu réunir les responsables de 18 clubs professionnels sur les 35. Ceux-ci ont voté pour la dissolution de la LFPC.
Pendant ce temps, la LFPC est dans la mouvance du démarrage de la saison. Une vingtaine de stades ont été mis à la disposition aussi bien de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) que des Ligues de football professionnel, de football féminin et de football jeunes par le ministère des Sports et de l’Education physique. Sur le plan administratif, 21 clubs étaient annoncés en Ligue 1 pour un championnat en poule unique. Tandis qu’en Ligue 2, ce sera 14 clubs, avec un lancement prévu une semaine plus tard.
« Nous n’avons plus de problèmes. Tout est fait de notre côté. En temps de paix comme en temps de guerre, il faut être deux. Nous avons choisi la paix. C’est d’ailleurs dans cette logique sur le plan administratif, que les dossiers de tous les clubs affiliés à la Fécafoot seront transférés à la Ligue. En effet, avant la sentence du Tas du 14 septembre dernier, c’est la Fécafoot qui avait quasiment bouclé l’organisation du championnat. Tout ceci entre dans la logique de la continuité entre les deux structures comme prescrite par le ministre des Sports et de l’Education physique », a confié Benjamin Beyeck, le secrétaire général de la LFPC. Mais, le championnat va-t-il démarrer dans ce contexte ? Le feuilleton du lancement de la saison pourrait bien connaître un nouveau rebondissement avec cette dissolution.