Après seulement huit journées de la deuxième édition du championnat national professionnel, la vague de licenciement des entraineurs semble interminable. Après Aboubakar Souleyman, Augustin Choupo, et Enow Ngatchu, c’est au tour de Zacharie Etoundi de prendre la porte.
Les mauvais résultats enregistrés par certains clubs de l’Elite en cette phase aller du championnat ont conduit à une vague de licenciement des entraineurs. Il y a ceux qui ont démissionné et d’autres qui ont pris les devants avant la sentence.
Le premier a payé les frais des débuts difficiles de son équipe était Aboubakar Souleyman du Canon de Yaoundé. Ce dernier qui ne bénéficiait plus de la confiance de ses dirigeants au terme la saison
2011 – 2012, s’était vu accorder un contrat d’un mois. Les résultats nuls et répétés des Kpa Kum ont poussé les dirigeants à le licencier au profit de Jean Baptiste Bisseck.
Chez les News Stars, le départ d’Augustin Choupo reste énigmatique puisque ce dernier a quitté le navire après seulement un match. Un départ justifié (par le président du club, ndlr) par l’absence d’agrément de la DTN. Pour le remplacer, Justin Kamdem, le directeur technique, est passé au poste d’entraineur principal. Un changement qui a produit quelques bons résultats sur le terrain.
Vladen, l’entraineur expatrié de Feutcheu FC Djiko, a lui aussi été viré.
Le sélectionneur de l’équipe nationale féminine du Cameroun, Enow Carl Ngatchu en service à Njalla Quan a posé sa démission. Une démission qui sera accepté. « Nous ne l’avons
pas chassé. Il a démissionné. Et nous avons accepté sa démission. Les supporters pouvaient le tuer » nous a confié le président du club. Notons qu’Enow Ngatchu réclamait plus de respect et de
considération. En attendant de trouver un nouvel entraineur, Lucas Nini Ayissi assure l’intérim.
Bonaventure Djonkep et Emmanuel Likoumba serraient sur la seulette. Selon plusieurs sources concordantes, la moindre défaite aura des conséquences directes sur l’avenir de ces deux entraineurs respectivement en poste à Douala et à Bagangté.
James Kapnang à Douala