Elle a crée, structuré puis soutenu l’association qui gère depuis 2010 les destinées du club phare du département du Ndé. C’est elle qui décide, pour pérenniser « Nzuimanto », d’inclure dans sa structure le comité des chefs traditionnels qui seraient les garants de l’ancrage du club dans la société, elle dit s’en remettre désormais à l’instance faitière du football camerounais après que ses rivaux aient refusé un consensus.
«De notre côté, nous avons fait toutes les propositions possibles et imaginables pour sortir main dans la main pour que samedi (ce 3 mars 2018, ndlr), Panthère du Ndé joue. Nous avons donné tous les documents qui montrent que la Panthère SA est une Panthère à jour dans les registres de la LFPC et de la Fécafoot, mais également qui a une attestation de non-redevance ; ce qui est quelque chose d’assez rare dans les milieux du football.
Nous avons montré que nous avons une équipe qui a été encadré, qui a fait sa période foncière, qui est prête et qui est prête à jouer. Nous avons ouvert les bras à nos frères pour qu’on mette ensemble nos efforts pour conduire ensemble les destins de la Panthère, mais ils n’ont pas accepté. Nous avons une dernière chance samedi et nous attendons la sentence du comité de normalisation ; mais nous sommes sereins parce que nous avons montré notre bonne foi. Nous avons une équipe bien entretenue, bien entrainée et qui est stage bloquée depuis une semaine pour préparer leur match.»
Propos recueillis par GT