Les clubs des championnats professionnels du Cameroun doivent débourser respectivement un million et cinq cent mille FCFA pour prendre part à la prochaine saison sportive. C’est une décision de l’exécutif que dirige Samuel Eto’o qui va forcer les clubs à trouver des moyens.
Coton Sport de Garoua va bientôt remettre sur le gazon, sa couronne de champion du Cameroun 2022-2023. A moins d’un mois du début de la prochaine saison sportive fixé au 30 septembre, la Fécafoot, a publié les montants des droits d’engagement aux compétitions. Pour ce qui est des clubs engagés en Elite One, les frais d’engagement ou d’affiliation sont fixés à un million de FCFA. Pour évoluer en Elite Two, chaque club devra débourser cinq cent mille FCFA. Les équipes de la Guinness Super League doivent payer deux cent cinquante mille FCFA.
Samuel Eto’o, les clubs, et la notion de prévoyance
L’exécutif en place à la Fécafoot, élu le 11 décembre 2021 avec à sa tête Samuel Eto’o Fils, avait expliqué mettre le footballeur au centre de son projet. En effet, la question des salaires des joueurs reste une priorité. Pour cela, la Fédération, dans la même circulaire, fixe le salaire minimum d’un joueur d’Elite One à 200 000 FCFA et 75 000 FCFA pour celui de l’Elite Two. La joueuse de la Guinness Super League, quant à elle, va toucher au minimum 50 000 FCFA.
Les entraineurs quant à eux ne sont pas en reste. Ils toucheront au minimum 250 mille Fcfa (Elite One) et 150 mille (Elite Two).
La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) appelle au respect de ces montants pour éviter des désagréments pendant ou après la saison.
Au délà de toute autre considération, le timing de ces décisions interrogent. La Fécafoot de Samuel Eto’o sait que les clubs ont bouclé leur budgets depuis des mois pour certains. La notion de la prévoyance est étrangère à cet exécutif de la fédération. Elle prend des décisions sans consultation et l’impose au gré du vent à ses membres.
L’administration se doit d’être prévisible et doit donner du temps aux clubs pour trouver des ressources nécessaires avant l’entrée en vigeur de ses décisions.