L’international gabonais a été rencontré au terme de la rencontre qui a opposé Aigle royal de la Menoua à Racing FC de Bafoussam. Il parle de ce match, mais aussi des contours de sa présence au Cameroun.
Comment accueillez-vous cet autre nul?
C’est un mauvais résultat pour nous. Nous avions l’opportunité de prendre les trois points; mais les dieux du football n’étaient pas des nôtres.
A quel niveau votre équipe a-t-elle péché?
Nous avons vraiment péché au niveau de la défense. C’est vrai qu’il y a aussi eu quelques failles au niveau du milieu de terrain, mais le ventre mou de notre équipe face à Racing FC de Bafoussam, a été la défense.
Et si on revenait sur votre séjour au Cameroun. Qu’est-ce qui a motivé votre choix pour Aigle Royal de la Menoua?
Le président est quelqu’un de rassurant. Il m’a fait venir ici; j’ai été bien accueilli et bien installé Je me sens bien avec le groupe, tout le monde me soutient.
Comment appréciez-vous le niveau du championnat camerounais?
Le niveau du championnat camerounais est élevé. Il est très haut, pas trop technique, mais très physique. Jusqu’à présent, j’aime.
Quelles sont vos ambitions personnelles dans ce championnat?
Je suis là pour jouer le titre avec Aigle royal, puisque c’est encore jouable. Si nous n’arrivons pas à gagner le titre, il faudra au moins gagner la coupe du Cameroun. A défaut des deux, il faudra se maintenir en Elite One.
Parlez-nous des contours de votre signature à Aigle Royal?
J’ai signé un contrat de six mois avec Aigle. Mais en moment, je suis concentré avec cette équipe, je n’ai rien dans la tête. Le plus important c’est de jouer et donner le meilleur de moi pour faire plaisir au public de Dschang, supporters, sympathisants et aux dirigeants d’Aigle.
Vous sentez vous gêné par la situation que traverse l’équipe depuis le début de la phase retour du championnat?
Oui sincèrement, je suis mal à l’aise. En trois matchs que j’ai disputés, nous avons fait deux nuls et une défaite, c’est triste pour des joueurs comme nous avons; car nous avons de la qualité. Je crois que le véritable problème, c’est l’état du stade. Il est un vrai handicap pour moi personnellement. Dans tous les pays où je suis passé, je n’ai jamais joué dans ce genre stade; mais on est obligé de faire avec, je vais me battre pour m’adapter. Quand je joue sur un bon stade, je donne le meilleur de moi-même; mais ici (stade du Cenajes de Dschang, ndlr), il y a trop de rebonds et on ne peut pas donner le meilleur de soi.
Interview réalisée par Gaël Tadj, à Dschang