Les supporters de Bamboutos Fc ne vont plus foule lors des matchs. Le 12e joueur des Mangwa Boys a perdu espoirs. C’était encore le cas dimanche lors de la troisième journée des Play-offs downs face à UMS de Loum. Le décor creux laissait voir de nombreux sièges vides. Les vendeuses au stade de Ngoa-Ekellé nourrissent de regrets. Ils ne font plus du chiffre comme lors des derniers matchs de Bamboutos.
Le phénomène n’est pas nouveau. Déjà lors de la première journée contre Fauve Azur, les gradins étaient restés vides. Seuls quelques passionnés avaient effectué le déplacement. Certains sont repartis déçu par le résultat et la production du jeu. Pour Franck Tchinda, le ver est dans le fruit.
Comme voulez-que que les supporters au stade quand l’équipe ne donne pas de résultats. On a des joueurs qui manquent de motivation. Regardez notre phase aller. C’était satisfaisant. La phase retour était désagréable avec quatre défaites consécutive. Pourtant on avait notre place pour le titre. Il y a eu cassure quelque part. Les supporters sont fatigués de jouer le maintien chaque année. Cette fois c’est très grave. On est fâché. Je suis né dans ça. Je ne obligé d’être là. A un moment je ne viendrai plus. Je comprends mes frères. Le club même doit se restructuré.
Franck Tchinda, supporter de Bamboutos Fc
Le club le plus populaire du Cameroun n’attire plus. Certains supporters disent ne plus partager la manière avec laquelle le club est géré. Le flou dans la structuration des bleu-rouge crée la confusion.
Heureusement qu’on a gagné sinon j’allais perdre le sommeil. Je ne sais pas qui est le PCA de Bamboutos Fc. Il y a un manque criard de structuration. Pourtant le département a des experts dans tous les domaines au mètre carré. Quand on voit comment l’équipe est gérée ça n’encourage pas. Le grand Bamboutos se bat pour le maintien. C’est incroyable.
Kenne Louis Paul, supporter de Bamboutos Fc
Avec sa victoire face à Union des Mouvements Sportifs (UMS) de Loum (3-2), certains espèrent un frémissement au sein des supporters face aux Astres de Douala. Les commerçantes croisent les doigts car avec les supporters, ils font du chiffre.