As Lausanne d’Anguissa a peut-être la meilleure occasion d’engranger ses premiers points de la saison, après quatre journées marquées par des défaites en championnat MTN Elite one. La raison principale de cet échec se trouve dans le bicéphalisme à la tête de l’équipe. Le problème semble désormais réglé. Ce qui, normalement, devrait permettre à la jeune formation de repartir sur de nouvelles bases.
En effet, la Commission d’homologation et de discipline de la fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) présidée par l’honorable Sali Dahirou a été sans pitié pour Samuel Noufessi alias «Sauzé» qui a été suspendu durant un an de toute activité relative au football. Le fondateur d’As Lausanne d’Anguissa est accusé d’avoir perturbé le démarrage de la rencontre As Lausanne – Panthère comptant pour la première journée disputée le 14 novembre 2010 au stade Omnisports de Yaoundé.
Pis encore, selon la Fecafoot, l’attitude de Samuel Noufessi alias «Sauzé» est considérée sans ambages comme étant une «atteinte à l’honneur et à la considération» de l’instance faîtière nationale. Un coup de pouce direct ou indirect de la Fédé, pourrait-on dire. Les joueurs et l’encadrement technique sont libérés de l’emprise d’un membre qui se réclame unique propriétaire de l’équipe.
De plus, le président actif du club, Siméon Feussouo alias Yaya, qu’on dit assis sur une montagne d’argent, va donc manager le club à sa guise dès dimanche prochain. En cas de victoire sur Sable Fc de Batié, douzième (12è) avec trois (3) points en quatre matches, As Lausanne d’Anguissa reviendrait à hauteur des San san boys (12è) et éventuellement de Renaissance Fc de Ngoumou, qui effectue un déplacement périlleux à Tiko.
Mais il est également fort possible que As Lausanne soit une nouvelle fois maté sur son stade. Sable Fc de Batié peut compter sur son expérience de la première division pour venir à bout de son adversaire qui doute encore. En tout cas, tout dépendra de la façon dont les deux clubs aborderont cette importante rencontre. Reste que le public, qui se fait toujours désirer au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé (contrairement à Douala) se déplace en masse pour encourager les principaux acteurs.
Jean Robert Frédéric Fouda, à Yaoundé