Le PCA de Union Sportive de Douala s’est présenté devant la presse ce vendredi matin au siège du club à Douala. D’un ton ferme, Franck Happi dit que le club au million de supporters va contre-attaquer et porter plainte, et prouver aux yeux du monde entier que la formation Égyptienne de Al Ittihad avec lequel Samuel Nlend a signé un contrat de trois ans, s’est comportée comme une équipe de « voyous ».
Le joueur était absent de la conférence, ni le coach Siewe Diallo qui selon le président Happi représentait les intérêts du club à cette signature, toutes les questions y relatives à cette affaire ont été abordées dans un esprit de convivialité. La partie Egyptienne ayant rompu unilatéralement le contrat dont le montant tourne autour de 40.000 dollars va devoir s’expliquer devant la FIFA. Union n’a aucunement envie de laisser tomber une affaire dont les conséquences peuvent être fâcheuses tant chez le joueur qu’au sein de l’équipe de Douala, a-t-on appris de la bouche de son président du conseil d’administration…
« Dès ce vendredi, nous allons porter l’affaire plus haut pour que justice soit rendue. Nous allons saisir la FIFA ,et nous allons voir si les Egyptiens ont eu raison d’agir comme des « voyoux. Je vous rappelle que Samuel Nlend a signé un contrat en bonne et due forme de trois ans avec le club Egyptien de Al Ittihad. Et à ce que je sache, la FIFA pour ce qui est des dispositions spéciales relatives aux contrats entre joueurs professionnels et clubs est formelle là dessus, en son article 18 alinéa 4. La validité d’un contrat ne peut dépendre du résultat positif d’un examen médical et ou de l’octroi d, un permis de travail ».
A suivre ces propos du boss de Union, il est certain que le club Egyptien s’est attirée de gros ennuis. Pour Union la rupture de ce contrat « sans juste cause » selon le terme juridique est aussi poignante pour épingler le Al Ittihad.
Preuve à l’appui, Franck Happi dit n’avoir jamais été notifié de cet acte jusque à ce jour. « Al Ittihad ne m’a jamais appelé, ni dit quoi que ce soit depuis lors. Alors, vous pensez qu’on va rester les bras croisés?Non, nous avons toutes les preuves, contrat, protocole d’accord, des photos, etc. Les raisons qu’ils évoquent sur la séropositivité du joueur n’engagent pas Union. Si tant elles s’avèrent vraies ou fausses, le problème est ailleurs, et nous le prouverons le moment venu » indique le PCA.
Le président non sans saluer le professionnalisme, l’objectivité et le sens de l’éthique de la presse locale Camerounaise, informe que malgré tous ces bruits, le joueur se porte bien, même s’il est suivi par une expertise psychologique depuis que cette « affaire » est née.
Karl Jaspers