Dans un contexte médiatique marqué par les remous et les tensions autour du sport au Cameroun, l’Association des Journalistes Sportifs du Cameroun (AJSC) a frappé un grand coup ce dimanche 6 avril. À l’occasion de la Journée Internationale du Sport, l’Institut Français de Douala a accueilli la toute première session de AJSC Academia, un atelier de renforcement de capacités destiné aux professionnels de la presse sportive.
Objectif affiché, hisser les standards du journalisme sportif local à un niveau supérieur, dans un paysage où l’éthique et l’objectivité sont souvent mises à rude épreuve.
Animée par deux figures de proue du journalisme camerounais — le professeur Charles Ngah Nforgang et le doyen Linus Pascal Fouda — la formation a permis d’aborder des thématiques aussi essentielles que la déontologie, la gestion des sources, les relations avec les acteurs du sport, mais aussi les techniques d’investigation et d’écriture.
Le rendez-vous a réuni des journalistes venus des quatre coins du pays, témoignant de l’intérêt grandissant pour la qualité et la rigueur dans le traitement de l’information sportive. Les échanges, nourris et interactifs, ont permis aux participants de confronter leurs expériences et de repartir avec des outils concrets pour améliorer leur pratique professionnelle.

Cette première édition de AJSC Academia s’inscrit dans une série de masterclass initiées par l’AJSC. Prochain arrêt : le 3 mai 2025, pour l’acte 2, autour d’un thème crucial dans le paysage médiatique contemporain — La liberté dans la presse sportive.
La dynamique est lancée. Le journalisme sportif camerounais tient peut-être là l’un de ses leviers de redressement.