J’ai regardé le match de l’Espagne après celui du Cameroun… Grave erreur. La différence dans la qualité des passes était immense. La vision et le dosage des transmissions des espagnols sont à des années lumière de celles des camerounais. Tout au long de notre match Russie – Cameroun, je n’ai cessé de me répéter : “La passe est dure !”. Avec la large domination au niveau de la possession de balle, les lions n’auront pas vraiment été dangereux. Heureusement, la Russie n’a pas été bonne non plus, sinon nous ne serions pas loin des scores de 90 et 94.
Le plus puissant des télescopes du monde ne suffirait pas à Kundé pour entrevoir le niveau de Rodri. Ce jeudi, ils ont tous deux évolué au même poste de sentinelle devant la défense. Mais c’est tout ce dont ils avaient en commun. Les passes de Kundé sont comme des jets de pierre. Sa vision de jeu est pire que celle d’une taupe. Pourtant, disponible et très combatif, il a manqué trop d’occasions de porter son équipe vers l’avant. Le gardien Ondoa a fait de meilleures passes à la ligne offensive que lui. Pensons à ce magnifique ballon pour Mbeumo qu’e ce dernier que l’attaquant ne met pas au fond des filets. Cette action résume un peu le match du joueur de Brentford. Il a torturé les Russes avec ses courses croisées dans le dos de la défense et a constamment raté le dernier geste.
« La passe est dure » encore pour certains joueurs professionnels
Les actions offensives des Russes et dont les deux balles au poteau sont un peu trompeuses. Ils ont commis beaucoup de d’erreurs de marquage, de replacement et surtout de relance que les lions n’ont malheureusement pas pu exploiter.
Les lions ont gagné la bataille du milieu de terrain et j’ai été agréablement surpris par le jeu de Ntcham et de Gaël Ondoua. Ils ont bien coulissé et ont joué tout leur match la tête haute, prêts à porter le danger. Le dispositif tactique de Rigobert Song semble avoir bien fonctionné et a contribuer à gêner la relance russe, forçant ainsi leurs attaquants à descendre plus bas chercher les ballons. Cependant, les balles arrêtées continuent de causer de gros problèmes à notre défense qui ne manque pourtant pas de taille et d’athlétisme.
Les numéros 17 et 18 des lions jouent comme des « ndolè » du coach. J’utilise volontiers leur numéro de dossard pour montrer qu’ils n’ont pas le niveau de l’équipe nationale. C’est mon seul reproche au staff technique. Nous devons arrêter de sélectionner les joueurs à la Harry Maguire, Rigobert Song a plus de dignité que ça.
Et pour revenir à notre sujet, hey Dieu, que la passe est dure !
Enganche
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