Jack Warner avait promis un tsunami lorsqu’il avait quitté ses fonctions de vice-président de la FIFA. Il est sur le point de tenir parole.
Jack Warner, ancien vice-président de la FIFA, a indiqué mardi qu’il allait bientôt dénoncer le «racisme», le «sionisme» et la discrimination contre les non-Européens qui règneraient selon lui au sein de l’instance internationale. Dans une lettre publiée mardi par le quotidien national Trinidad Guardian, il annonce également vouloir «dévoiler la conspiration visant à protéger le trône de la FIFA pour Michel Platini», l’actuel président de l’UEFA.
«Les gens de couleur ne peuvent-ils pas gérer le football? Ou seuls les Européens possèdent-ils les qualités pour le faire, se demande M. Warner. Tous les vrais « cadeaux » que Blatter a distribué pour sécuriser ses deux élections (à la tête de la FIFA) vont retourner les estomacs. Il y a beaucoup à dire qui va faire grincer des dents les sponsors de la FIFA et de la Concacaf (Amérique du nord, centrale et Caraïbes)».
Warner a indiqué qu’il attendait la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) sur le dossier de Mohamed Bin Hamman (qui conteste sa radiation à vie du football édictée en raison de sa tentative de corruption) pour s’expliquer plus largement. L’actuel ministre du Travail de Trinité-et-Tobago s’était retiré de ses fonctions à la suite de ces révélations de corruption, mais il avait plusieurs fois menacé la Fifa de «tsunami» s’il était mis en cause.
(Avec AFP)