L’information est reprise dans les colonnes de plusieurs journaux camerounais, depuis qu’il a été auditionné il y a quelques semaines, sur les raisons de la débâcle des Lions Indomptables à la Coupe du monde de Brésil 2014, par une Commission d’enquête mise sur pied le 2 juillet dernier par Philémon Yang, premier ministre camerounais.
« Volker Finke demande la tête de sept joueurs », « Finke veut se débarrasser de sept joueurs », « Finke dévoile les brebis galeuses ? », a-t-on lu à la Une de certains Titres, mentionnant les noms de Samuel Eto’o, Landry Nguémo, Assou Ekotto, Enoh Eyong, Jean II Makoun, Achille Wébo et Alexandre Song comme ces joueurs que le technicien allemand voudrait voir « radiés » de la sélection nationale.
Joint au téléphone par camfoot.com en fin de semaine sur l’exactitude de cette information qui lui est attribuée, Volker Finke, d’un ton ferme, avoue le contraire. « Je n’ai jamais donné les noms de sept joueurs au cours de mon entretien chez le Premier ministre du Cameroun », révèle-t-il. Pour le technicien allemand, cette information qui est de plus en plus relayée par une « certaine presse » n’est que cacophonie. Ce dernier y voit d’ailleurs une manœuvre de la part de certains journalistes camerounais, visant à ternir son image, et à créer d’avantage une atmosphère délétère au sein de la tanière des Lions entre lui et ces joueurs suscités. « C’est un mensonge pour lancer des rumeurs et pour installer des doutes dans l’équipe », charge-t-il.
A un moment où la sélection nationale de football fanion du Cameroun devrait se préparer pour affronter la Côte d’Ivoire et la République démocratique du Congo en septembre prochain, à l’occasion des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de 2015, Volker Finke, qui s’est déjà remis au travail après l’expédition foireuse de Brésil 2014 est totalement indigné de la « mauvaise foi » avec laquelle certains médias informent le public camerounais sans avoir pris la peine de le contacter afin d’avoir « la bonne et la vraie information ». « C’est dommage s’insurge-t-il. Avec des mensonges comme ceux-là, des gens cherchent à déstabiliser le groupe. Et c’est dommage ».
Arthur Wandji