La gestion de la Fécafoot par Samuel Eto’o, l’affaire André Onana, l’égoïsme de certains joueurs lors de la CAN 2021… Vincent Aboubakar n’a pas mis les gants lors de son entretien pour l’émission « Droit dans les yeux » de Canal + Sport mardi. Morceaux choisis.
« Notre président [de la Fécafoot, NDLR.] essaie de faire avancer les choses, mais je lui ai dit que pour ça, il doit s’entourer des bonnes personnes. Tu peux avoir des bonnes intentions, mais il ne faut pas avoir des gens qui vont vous tirer vers le bas. Le président de la Fédération [Samuel Eto’o] a beaucoup de bonne volonté pour faire avancer les choses mais soyons honnêtes ; il est très mal entouré ».
« André Onana doit revenir en équipe nationale (…) Honnêtement le petit doit revenir. C’est vrai qu’il doit aussi apprendre à faire profil bas, à subir, à se taire même devant les frustrations. C’est de cette manière qu’il va grandir ».
« Nous les noirs, nous devons aussi sous-estimer la question du racisme pour ne pas l’amplifier. Nous devons nous mettre au-dessus de ça. ( …) Si des gens poussent des cris de singe en te voyant cela t’enlève quoi? Tu peux bien les ignorer. C’est parce que tu leur montre que ça te touche qu’ils utilisent ça comme une arme contre toi ».
« Nous n’avons pas remporter la dernière CAN au Cameroun parce que certains coéquipiers ont pensé d’abord a eux au lieu de jouer collectif. Honnêtement, nous visions le titre à la maison. C’est une déception que je n’ai pas encore digéré mais je félicite le Sénégal qui a mérité sa victoire ».
« J’aurai pu jouer dans un très grand club Européen de la trame du Réal de Madrid où tout autre. J’en ai les qualités et les capacités physiques même aujourd’hui d’ailleurs. Il se trouve juste qu’à un moment j’avais un agent qui n’a pas fait le boulot qu’il fallait ».