A presque 30 ans, l’attaquant des Lions Indomptables du Cameroun Vincent Aboubakar retrouve sa jeunesse pour la 33e édition de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2021.
L’avant-centre d’Al Nasr en Arabie Saoudite a marqué quatre buts en deux matches depuis le début de la compétition et grandement participé aux victoires du Cameroun face au Burkina Faso et à l’Ethiopie.
« C’est un joueur polyvalent avec un caractère de gagneur« , nous dit son sélectionneur Antonio Conceiçao qui pense que l’attaquant camerounais retrouve sa jeunesse d’antan à l’occasion de la grande messe du football africain. Il ajoute : » Vincent est un excellent joueur qui a toujours faim et qui a envie d’aller toujours plus loin et plus haut. C’est ces caractéristiques là qu’il inculque à ses jeunes coéquipiers. Il veut écrire son nom dans l’histoire« .
Avec 82 sélections à son actif pour 31 buts marqués, l’enfant de Garoua ne jure que par la gagne pour sa troisième participation en Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies.
L’ancien joueur du FC Porto a été désigné Man of The Match TotalEnergies lors du premier match des Lions Indomptables face au Burkina Faso et a été décisif lors de la seconde période face à l’Ethiopie. Il est à un but d’égaler le recod de Samuel Eto’o Fils, auteur de cinq réalisations lors d’un même tournoi (2006 et 2008).
Ses appels de balle, son anticipation ou encore sa vitesse font de lui l’une des attractions de la compétition sur ses terres, au Cameroun.
Le capitaine des Lions Indomptables est aussi leader du groupe en dehors du terrain. » C’est un exemple sur le terrain mais également en dehors. C’est un joueur qui arrive à bien gérer la pression. Il a toujours les bons mots pour motiver ses coéquipiers et surtout les jeunes. C’est un joueur très important dans notre échiquier » affirme encore le sélectionneur des Lions Indomptables.
Aboubakar qui fêtera ses 30 ans le 22 janvier prochain, à la veille des huitièmes de finale demeure l’un des espoirs camerounais pour accrocher une sixième étoile sur le maillot des Lions Indomptables, comme il l’avait fait un certain 5 février 2017 à Libreville.