Ils ont fini par sacrifier Njalla Quan Jr. Ce mardi, le cartel de la région du Sud-Ouest a comme prévu apporté son soutien à Samuel Eto’o Fils. Ce faisant, ils ont désavoué un des leur qui n’a eu d’autre choix que de démissionner du football camerounais.
Vice-président de la fédération en charge du marketing, il n’a finalement jamais vu les détails d’aucun des contrats de sponsoring de l’institution. Quand au départ, on évaluait le montant annuel des émoluments de One All Sports à 7 milliards par année, Njalla Quan ne pouvait même pas y répondre.
Si dans un premier temps, il enverra un document de 19 pages au président de la fédération, Samuel Eto’o Fils, avec des recommendations pour une meilleure efficacité, une vendetta mafieuse se dressera contre lui. C’est bien ainsi le motus operandi de l’ancien Pichichi, devenu expert dans l’art de la manipulation. Au vu des menaces jusqu’à sur sa vie et celles de ses enfants qu’il va subir, il va décider de rendre publique la lettre confidentielle. L’effet sera boomerang et le cartel de mafieux va faire monter ses menaces d’un cran.
Cartel du Sud-Ouest ?
Ce mardi donc, ces hommes qui dirigent le football régional et qui sont recherchés par Interpol vont tenir une réunion pour accorder leur soutien à Samuel Eto’o Fils. Élus pour la plupart sous sa bannière, c’est bien le Pichichi qui les parraine dans le football. Le Président de la Ligue de Football du Sud-Ouest, Ndazeh Valery Nchiakeh, recherché par Interpol en 2016 pour escroquerie, figure en bonne place parmi ceux sur qui Samuel Eto’o comptent. Rien de surprenant qu’ils se sont entourés rien que de promoteurs véreux pour faire main basse sur le football de la région du Sud-Ouest. Ce sont eux, qui, en bande organisée, ont forcé Njalla Quan Jr à démissionner de toutes les activités du football. Pour sauver sa vie et celle de sa famille ?
Ils ont clairement manifesté leur soutien à la fédération. Et affirment qu’ils partagent la vision de Samuel Eto’o pour le football camerounais. Et ils s’expliquent:
Selon la graphologie des signatures qui accompagnent le document, Camfoot.com estime qu’il y a de grandes chances que quelques personnes présentes aient falsifiées des signatures. Selon les premières tendances de l’expert du Labo Forensique qui nous conseille, on fait probablement face à plusieurs entorses à la légalité. Un rapport plus détaillé est en étude.
Le document de signature porte un total de 30 signatures. Et pourtant, le Président de la Ligue Régionale du Sud-Ouest avait invité tout le monde du football à se présenter. Son communiqué d’invitation publié le 30 juin stipulait ceci:
De tous les clubs et académies présents sur le terrotoire du Sud-ouest, seuls trente personnes se sont présentes. Et il n’y avait pas de limitation d’invités par club. Nos recherchistes sont en mesure de confirmer que seulement environs 12 clubs étaient présents à ces assises.
La démonstration de force tourne en fiasco
C’est donc la majorité des clubs et dirigeants du Sud-ouest qui ont refusé de se présenter à cette convocation de Ndazeh Valery. Parmi eux, aucun club mythique. La base est donc restée fidèle à l’ancien président, Henry Njalla Quan Jr, qui s’est désolidarisé du braquage de l’institution. Et pourtant, celui qui était recherché par Interpol en 2016 et son gang indiquent dans leur communiqué que « les acteurs du football disent un GRAND NON à tout individu ou groupe de personnes qui veulent semer la pagaille et le désordre dans la famille du football de la région du Sud-Ouest ».
Les acteurs du football de la région du Sud-Ouest estiment que les défis n’ont rien d’extraordinaires. « Mais ces défis doivent être gérés en interne avec tous les instruments légaux et statutaires disponibles. »
Cependant, c’est bien une poignée de ces acteurs qui se sont présentés à la réunion convoqués par un homme qui n’a en réalité plus aucune légitimité. Ndazeh Valery. Les multiples assignations d’arbitres corrompus tout au long de la saison, à l’image de ceux du match aller des barrages, en font foi.
Camfoot.com a appris que des développements de cette affaire suivront.