Vendredi dernier, en réponse à une lettre de la Fécafoot l’informant de la poursuite effective du processus électoral dès le 17 avril prochain, le ministre des Sports, non seulement demande la reprise de ces élections dans les départements où elles se sont déroulées « en marge de la législation nationale et organisées dans la clandestinité », mais il demande à le Fédération camerounaise de football le sort qu’elle réserve « pour l’exécution de la sentence rendue par la Chambre de Conciliation et d’arbitrage du comité national Olympique et sportif du Cameroun (Cnosc) » rendu le 28 mars 2013.
Cette sentence, qui demandait la réécriture de l’article 4 des statuts de la Fécafoot applicable aux ligues décentralisées.
Lisez plutôt.
« Si on réforme l’article 4 dans le sens des statuts de la Fécafoot et de la Fifa, ça sera une bombe atomique. Hiroshima serait une comparaison assez faible. Vous aurez 90% de ceux qui commandent notre football aujourd’hui qui vont disparaître. Ça fait peur au niveau du système actuel et ça ne m’étonnerait pas qu’il y ait un forcing pour que ceux qui ont été « votés » dans des conditions contestables passent en force », prévenait déjà Abdouraman Hamadou, l’ancien chef de cabinet du président de la Fécafoot, qui a démissionné en juin 2011 dans une interview sur notre site la semaine dernière.
A.T. à Yaoundé