Le président sortant de la Ligue régionale de football du Centre, candidat à l’élection du président de la Fécafoot, avise sur les irrégularités et dénonce la candidature de l’actuel secrétaire général qui ne s’est pas encore prononcé.
Quel est l’objectif recherché par cette rencontre que vous avez organisée avec la presse ?
C’est de dire à l’opinion nationale et internationale que ça ne sert à rien d’avoir fait une grande normalisation avec des résultats aussi satisfaisants – je puis vous le confirmer, les résultats sont bons – mais qui abouti sur un processus, qui n’est pas favorable aux élections. Le Comité de normalisation n’a pas su protéger la base du travail, au niveau des ligues départementales. Il a certes fait de bons textes, mais le processus n’est pas protégé. J’ai voulu démontrer avant que ces élections ne commencent qu’en l’état actuel, lorsqu’on lit seulement les collèges électoraux, le président de la Fécafoot est déjà connu. Ce qui n’est pas normal. C’est le message que j’ai voulu que les uns et les autres retiennent que d’attendre le 17 ou le 18 novembre où l’on pense élire le président de la Fécafoot alors qu’il a été élu dès le début du processus.
Que reprochez-vous au Secrétariat Général de la Fécafoot ?
C’est le simple fait que le Secrétaire Général ne s’est pas d’abord prononcé. Quand on est candidat, on ne doit pas être dans l’organisation des élections. En tant que Secrétaire Général, c’est lui qui manœuvre tout. C’est lui qui appelle les présidents de ligues départementales pour demander les noms des gens qu’ils veulent qu’on mette dans les commissions électorales. C’est lui qui élabore le fichier électoral. C’est lui qui appelle les présidents de clubs pour leur demander de soutenir untel ou untel autre. Je le sens sur le terrain ; lui-même en personne et tous ceux qui l’entourent. C’est pour cette raison que je prononce bien son nom, parce qu’on n’est pas des analphabètes pour ne pas se rendre comprendre ce qu’il y a dans le système. Je l’ai même dit au président du Comité de normalisation, qu’il y a quelque chose devant qui ne va pas. Je sens cela depuis. Si monsieur Tombi devait être candidat, il aurait dû d’abord démissionner avant le début du processus. Il ne peut pas rester à l’intérieur du processus et préparer son élection. La preuve est qu’il ne se prononce même pas. Il ne dit même rien. Mais, dans leur stratégie, il va se prononcer à la dernière minute quand tout sera déjà travaillé. Il faut que les gens sachent que tout est déjà bien travaillé et que dès le début du processus dans les départements, il est déjà élu président, au regard seulement du collège électoral.
Etes-vous candidat finalement ?
J’ai un bilan. Chaque fois que je fais un travail, je me base toujours sur mon bilan. Si mon bilan est bon, je fais acte de candidature. Mon bilan se repositionne pour un nouveau mandat, pour améliorer davantage le travail. Et c’est par souci de protection de cette candidature que j’ai appelé tout le monde pour dire, voilà, ils veulent voler mon travail, ils veulent arracher mon travail, ils veulent arracher mon bilan en décidant de mettre en place un processus peu orthodoxe à la pratique de la démocratie et du football pour m’écarter. Tout simplement, parce que j’ai pensé à aller un peu plus loin pour mieux organiser le football dans notre pays. On veut m’empêcher de donner mon coup de main pour la réussite du projet du chef de l’Etat sur la nouvelle vision du football.