Le passé d’un homme finit toujours par le rattraper. Avant d’être le Président de la Fécafoot, Samuel Eto’o a jadis été connu comme un « chaud lapin » et la justice semble le rattraper. Après avoir remporté deux Champions League avec le FC Barcelone, ce club mythique, sans élégance, va se départir de lui de manière plus que grossière. Il faut bien le dire, humilié en début de saison par Pep Guardiola qui venait d’être nommé coach, Eto’o va finir par être le point focal du club qui remportera le triplé: Liga, Coupe du Roi, Champions League. On est en 2009. Barcelone, va le mettre dans le paquet comme monnaie d’échange pour faire baisser la valeur de Ibrahimovic. C’est ainsi qu’il va faire le voyage inverse et signer avec Inter Milan.
Réactif comme d’habitude, il va former un duo impeccable avec Milito pour offrir à Inter Milan aussi le triplé en 2010. Il devient l’unique joueur de l’histoire à réalisé en deux années consécutives deux triplé Championnat-Coupe-Champions League.
Mais en Italie, ce n’Est pas seulement ce que l’on retient de Samuel Eto’o. il y a aussi cette indifférence avec les décisions de justice. Comme si tout le fric glané durant sa vie de footballeur s’est volatilisé. Il a fait des enfants un peu partout, mais n’assume point la paternité.
Samuel Eto’o, habitué des palais de justice
Annie Barranca en est un exemple parmi plusieurs. Désormais majeure, elle a décidé de prendre la relève de sa mère et de récupérer son dû à Samuel Eto’o, ce père si lointain. En 2004, des tests d’ADN prouvent hors de tout doute que le « Pichichi » n’est pas seulement efficace sur le terrain. Les résultats sont clairs et sans appel : 99,99%. On s’entend que Eto’o est en train de tout brûler sur les terrains et pense à sa carrière. Mais ne s’occupe point de sa fille.
En 2015, un tribunal condamne l’actuel Président de la Fécafoot à verser à sa fille une pension de 10 000 euros par mois. Plus de huit ans après, cette décision n’a jamais été respectée. Sa fille, Annie Barranca, a décidé de traîner à nouveau son père devant un tribunal.
Cela en fait trop pour ce joueur qui rêve de remplacer Paul Biya à la tête du Cameroun. Ses frasques multiples sont devenues légendaires. Sur place au Cameroun, les fins limiers de la justice mènent des enquêtes le concernant pour des matchs truqués des championnats qu’il organise avec sa fédération. Cette même fédération est sous enquête pour des détournements massifs de fondss, sans compter toutes les dettes envers des créanciers, dont l’État du Cameroun.
Ce qui frappe dans le cas de Annie Barranca est qu’un accord appuyé par la justice avait bel et bien été trouvé avec Samuel Eto’o. Mais le Pichichi a encore dribblé sa propre fille.